
Le webinaire mettra en évidence les façons dont la pandémie mondiale a poussé les organismes à but non lucratif du secteur de la coopération internationale à adapter leurs programmes et activités d’engagement du public et d’éducation à la citoyenneté mondiale afin de les offrir en ligne. Quels sont les points forts et les défis associés à ce changement et aux programmes qui ciblent des groupes diversifiés à l’échelle locale et mondiale? Dans quelle mesure ces programmes sont-ils efficaces pour cibler des groupes diversifiés ?
Le webinaire examinera comment les organismes à but non lucratif peuvent renforcer leurs activités d’engagement du public et d’éducation à la citoyenneté mondiale en ligne pour mieux servir leurs collectivités.
Ce webinaire se déroulera en anglais et en français.
Le panel a réuni :

Il détient un baccalauréat en droit de l’Université de Guyane. C’est un chercheur boursier Chevening avec une maîtrise en droits de la personne de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni. Ses intérêts de recherche incluent l’homophobie, les droits de la personne, la vulnérabilité, le genre, la santé sexuelle, la stigmatisation et la discrimination. Il possède une vaste expérience dans ces domaines, ayant travaillé comme chercheur en matière de droits de la personne au département de l’éducation sur le VIH de l’UNESCO au campus Sainte-Augustine de l’Université des Indes occidentales (UWI), et comme spécialiste des droits de la personne au bureau pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Guyane. Il est le cofondateur du Projet anti-violence de Trinité-et-Tobago (TTAVP). Il siège également sur le comité consultatif du programme pour les droits des personnes LGBT à Human Rights Watch (HRW), et il est membre de l’Association internationale pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (ILGLaw), entre autres affiliations régionales et internationales.

Lesley fait partie du groupe des finissant-e-s de 2020 de l’Université Brock, où elle a obtenu un baccalauréat ès arts en psychologie et en études sur les femmes et le genre, avec une mineure en sociologie. Durant la période qu’elle a passée dans la région de Niagara, Lesley a consacré beaucoup de temps à s’engager dans des diverses initiatives utilisant une approche anti-oppressive et intersectionnelle pour sensibiliser les gens aux questions qui la passionnent. Lesley est née et a grandi à Toronto. Elle a toujours été passionnée par le plaidoyer pour la santé mentale, l’égalité et le renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes, et la lutte contre le racisme dans ses communautés. Son implication au sein de la plateforme des jeunes décideuses et décideurs politiques de l’OCIC suite à son retour de Niagara lui offre de nombreuses occasions d’élargir ses capacités dans différents espaces.

Shaelyn Wabegijijg (elle) est une jeune Algonquine du clan Caribou, et sa famille est issue de la Première Nation de Timiskaming et d’origine européenne. Séparée de sa famille dans la réserve à cause du système des pensionnats, elle a grandi dans la Première Nation de Rama. Elle réside actuellement à Nogojiwanong/Peterborough, où elle a obtenu un baccalauréat en études et philosophie autochtones de l’Université Trent en 2018. L’apprentissage de l’histoire, de la culture et, en partie, de la langue autochtones l’a conduite dans le secteur à but non lucratif, où elle estime pouvoir réellement faire la différence et contribuer à amplifier la voix des peuples autochtones en faveur de la justice sociale et environnementale, deux secteurs intimement liés. Elle occupe actuellement deux postes au Kawartha World Issues Centre (KWIC), soit : coordonnatrice du bureau et de la sensibilisation, ainsi que coordonnatrice d’un projet du KWIC visant à faire progresser les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Pour ce projet, elle travaillera dans plusieurs secteurs et en étroite collaboration avec les communautés locales Michi Saagiig afin de prendre des mesures en faveur du climat et de créer des partenariats pour les objectifs prioritaires, qui consistent à ne laisser personne pour compte et à centrer les perspectives et les connaissances autochtones. Le KWIC est membre du Conseil ontarien pour la coopération internationale. En 2019, Shaelyn a participé au projet Transformations de cet organisme.

Sydney Piggott (elle) est un leader de la société civile, un chercheuse et une militante pour I’équité et I’inclusion des genres à I’échelle mondiale. Elle est directrice des programmes et projets chez YWCA Canada où elle dirige des initiatives axées sur l’impact et dont la vision est de voir les femmes et les filles autonomisées dans une société sécuritaire et équitable. Elle est également contributrice à Btchcoin News, une boursière du programme Future Leaders Connect du British Council, et vice-présidente du conseil d’administration de Springtide Resources. Passionnée par le pouvoir des jeunes, Sydney travaille également avec plusieurs organisations de jeunesse au niveau local, national et mondial, notamment le Youth Policy-Maker’s Hub du Conseil de la coopération internationale de l’Ontario (OCIC), le programme AGIR de L’apathie c’est plate et Cohorte x – l’initiative de Community Knowledge Exchange (CKX) sur le genre et la justice climatique. Elle apporte une perspective féministe intersectionnelle à tous ses travaux, inspirée par son fier héritage afro-antillais. Elle détient une maîtrise en affaires mondiales de l’Université de Toronto – Munk School of Global Affairs and Public Policy où elle a cofondé le Intersectional Feminist Collective, a été boursière du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et chercheuse pour la Reach Alliance. Sydney est également titulaire d’un baccalauréat en études du développement international de l’Université McGill.

Sinethemba Dlamini est une journaliste du Royaume d’Eswatini. Elle a une grande expérience en relations publiques, ayant travaillé comme agente des relations avec les parties prenantes pour deux agences de publicité. C’est cette expérience qui a fait naître son amour pour la communication d’entreprise. Toutefois, fermement convaincue que l’égalité et l’information représentent des outils de changement positif, elle a rejoint le secteur des ONG, où son amour et sa passion pour les femmes et les enfants l’ont amenée à diriger la première campagne nationale des 16 jours d’action contre la violence faite aux femmes. Cette expérience lui a permis d’en apprendre davantage sur les droits des femmes et des enfants, ainsi que sur la situation criante de la violence faite aux femmes à travers le monde. Cela l’a menée à son emploi actuel de journaliste et présentatrice de nouvelles pour le diffuseur national. Les enjeux liés aux femmes, aux enfants, au VIH/SIDA et à l’éducation demeurent toutefois chers à son cœur.