Série de webinaire du RCC
Cette série en deux parties sur l’engagement du public, proposée par le Réseau de Coordination des Conseils (RCC), examinera les pratiques actuelles en matière d’engagement du public et explorera les pratiques alternatives pour des approches plus décoloniales, antiracistes et féministes de l’engagement du public.
La première session (21 septembre, 13 h, heure de l’Atlantique) mettra en vedette des participants à la recherche du RCC qui réfléchiront au processus de recherche et partageront les résultats et les recommandations de leur recherche.
La deuxième séance (23 septembre, 13 h, heure de l’Atlantique), offrira une discussion vers l’avenir sur les meilleures pratiques en matière d’engagement du public, réunira des membres du secteur qui utilisent des approches décoloniales, antiracistes et féministes dans l’engagement du public. Ceux-ci partageront les leçons tirées de leurs expériences.

Partie 1 : Recommandations de recherche du RCC
Mercredi 21 septembre, 13 h (heure de l’Atlantique)
(12 heures, heure de l’Est / 9 heures, heure du Pacifique)
Partie 2 : Incorporer les meilleures pratiques
Vendredi 23 septembre, 13 h (heure de l’Atlantique)
(12 heures, heure de l’Est / 9 heures, heure du Pacifique)
Webinaire 1 : Les intervenant-e-s

Bienvenida Mendoza Benitez possède un baccalauréat en sciences de la communication sociale de l’Universidad Autónoma et une maîtrise en langue espagnole et cultures hispaniques de de la Central Connecticut State University (CCSU) et de la Universidad de Salamanca. Iel est la personne fondatrice et animatrice de la Escuela de Formación Feminista Antirracista y Decolonial, qui met l’accent sur les jeunes et les adolescent-e-es de communautés et de quartiers marginalisés. Elle a animé des cours sur l’identité et la culture dominicaines pour des étudiants étrangers et dans le cadre du programme international de la Universidad Nacional Pedro Henríquez Ureña. Bienvenida a aussi été directrice du programme pour les femmes de la Unión de Juventud Ecuménica (UJEDO) ; directrice du programme pour les jeunes femmes en Amérique latine du Conseil œcuménique des Églises (COE) ; et elle a travaillé à la production d’un guide de formation sur les perspectives antiracistes mettant l’accent sur les luttes anticoloniales sur l’île, les origines et l’histoire du racisme, le genre, le représentation et l’identité.

Paola Sanchez Argandoña est danseuse et membre de Jasy Renyhê, une organisation écoféministe basée à La Paz en Bolivie dont le travail est axé sur les femmes et les filles autochtones de l’Amazonie bolivienne et sur les actes de violence qui affectent leur corps, leur vie et leurs territoires. Récemment, elle a cherché à combiner ses intérêts pour l’art et la recherche afin de connecter les existences et guérir ensemble à travers des modes de communication, de soin et de soutien horizontaux entre les femmes.

Sonia Audi est une personne queer du Kenya, féministe non binaire, artiste et créatif.ve. Mué.e par ses aptitudes et sa passion pour la défense des droits et le récit, iel milite pour un monde inclusif où les personnes LGBTQ+ sont libres d’exister en toute authenticité. Cela se manifeste dans son travail de coordination de programme à Jinsiangu, une organisation kényane qui œuvre à améliorer les conditions de vie et le bien-être des personnes intersexes, transgenres et non conformes dans le genre. Sonia effectue également de l’organisation communautaire à Queerhive Kenya, un organisme de soutien social créatif et centré sur les jeunes qui s’adresse aux fxmmes lesbiennes, bisexuelles et queers et aux personnes non conformes dans le genre. Sonia a également participé à de nombreux projets créatifs collaboratifs tels que Meanwhile par Qintu Collab, Rainbow Childhoods par GALCK, New Rain par Minority Womyn in Action et Emergence par Holaafrica.

Kimy/Leticia Rojas Miranda holds a doctorate in sociology and anthropoligy, and has experience with trans/feminist and migration studies, as well as gender and sexual identitu studies. They are a researcher and a diaspora activist/artist in both Spain and Abya Yala, and have been part of the Ecuadorian feminist movement since 1999. Starting in 2008, they have divided their time between Madrid (Spain), Quito and Guayaquil (Ecuador). Alongside other activists in Spain, they have participated in the Migrantes Transgresorxs collective since 2009 and the Ayllu collective since 2017. Kimy’s skills include research and activist/artistic creation, which they have practiced for 12 years. Recent projects include the research project “Mapeo de Feminismos Negros en Abya Yala” (“Mapping Black Feminisms in Abya Yala”); “Re-existencia transfronterizas ‘entre aquí y allá'” (“Transborder Re-existence ‘Between Here and There'”), Ecuador chapter, 2020; group exhibition, “Don’t blame us for what happened / No nos culpen de lo que pasó” (Migrantes Transgresorxs collective/Ayllu collective), Biennale of Sydney: NIRIN-2020, at Artspace. They also work with POPS (Programa Orientado a Prácticas Subalternas), a research and training project that began in 2018 at the Centro de Residencias Artísticas, Matadero-Madrid. The fourth edition of POPS, held in collaboration with GLEFAS (Grupo Latinoamericano de Estudio, Formación y Acción Feminista) is now coming to a close.

MJ Torres est née en Colombie. Elle est venue au Canada en 2017 comme étudiante internationale et a obtenu un diplôme en gestion environnementale. À l’heure actuelle, elle travaille comme analyste à Upswing Solutions et comme conseillère jeunesse au Conseil canadien pour la réussite des jeunes et à la Vibrant Healthcare Alliance, où elle soutient des personnes en situation de handicap. Par le passé, MJ a aussi travaillé avec plusieurs organismes à but non lucratif. Au début de l’année 2022, elle a été admise au sein du programme Jeunes leaders d’Activer le changement, où elle a appris comment les enjeux sociaux et environnementaux se recoupent. Grâce au programme, elle a pu développer son propre projet de justice climatique pour illustrer les impacts disproportionnés des changements climatiques sur certaines régions et communautés. MJ est heureuse de participer à des conversations qui visent à bâtir un monde meilleur !
Webinaire 2 : Les intervenant-e-s

Leila Moumouni-Tchouassi est une personne noire Bamileke Bazoo et Zarma. C’est aussi une personne dont l’identité de genre est fluide et qui vit à l’intersection de multiples identités marginalisées qui ont directement contribué à sa compréhension et sa pratique, tant dans la coopération internationale que dans son militantisme et son travail de développement communautaire. Ayant étudié le développement international et la mondialisation, Leila a quitté ce secteur, déçue par le manque de sensibilisation et de reconnaissance des effets du colonialisme, et notamment du racisme, du racisme anti-Noir, et de la dépendance des nations occidentales à l’égard de déséquilibres de pouvoir dangereux et inefficaces. Pendant son interruption de travail, Leila a concentré ses efforts sur l’équité entre les genres à l’intersection d’autres systèmes d’oppression dans le secteur non lucratif. Maintenant qu’iel est de retour dans le secteur, Leila est ravie d’aborder son travail au Centre ARC à partir d’une perspective fondée sur l’exploration d’approches traditionnelles et holistiques de la décolonisation, de la localisation et d’autres domaines d’intérêt pour notre secteur. Dans son travail de consultance, d’éducation et de militantisme, Leila a appris que des communautés fortes, dotées de ressources et renforcées sont le fondement d’un changement à long terme, systémique et révolutionnaire. C’est pour cette raison qu’iel est revenue dans le secteur : iel veut commencer ce travail de construction collective en co-créant la vision de nos secteurs pour l’avenir de notre travail et des espaces de conversation portant sur cette nouvelle voie qui pourrait révolutionner notre secteur.

Lily Coyes-Loiselle (elle) travaille à VIDEA en tant que responsable de la réconciliation et de l’engagement auprès des jeunes Autochtones. Elle a le privilège d’animer et de collaborer à plusieurs programmes de VIDEA, notamment le programme Cwelelep – Journeys From the Heart, les Stages internationaux pour les jeunes Autochtones et le projet Silenced and Stolen sur la sensibilisation à la traite des personnes. Née et élevée sur le territoire du Traité 6 à Amiskwacîwâskahikan ou Edmonton (Alberta), elle est fière d’être membre de la Nation Métis de l’Alberta. Lili est passionnée par les questions liées aux inégalités de genre, à la justice climatique, à la violence coloniale et aux intersections entre elles.

Veronica Nyirongo est une spécialiste des droits des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive dans les communautés. Elle est basée à Lusaka, en Zambie. Veronica a été une jeune leader d’Activer le changement en 2022 et déléguée à la 66e Commission de la condition de la femme des Nations Unies. Elle a récemment été admise au cours de l’Institut Coady sur le leadership féministe pour la justice, l’équité et l’écologie. Veronica a terminé ses études en 2019 en obtenant un diplôme en arts et en anglais, et elle possède des certificats en compétences de base, entrepreneuriat, TIC, pensée critique et résolution de problème. Veronica a toujours contribué aux luttes de sa communauté contre les mariages précoces et la violence fondée sur le genre. Elle travaille aussi en faveur de l’égalité des genres et soutient les jeunes filles en les conseillant et en les motivant.

Jenna Robar (elle) est une oratrice et une militante passionnée, ainsi qu’une chanteuse et une porteuse de tambour à main traditionnel. Jenna a porté le titre d’« ambassadrice nationale de l’espoir » avec l’organisation canadienne « We Matter » pendant trois ans, voyageant fréquemment à travers le Canada pour parler aux jeunes Autochtones de la promotion de la vie. Habituée à défendre ce en quoi elle croit, elle a pris la parole et joué du tambour à la Chambre des communes, avec l’Association canadienne pour les Nations Unies, et dans des écoles et des universités au nom de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. Jenna est également membre du Conseil jeunesse du premier ministre, qui fournit des conseils non partisans au premier ministre et au gouvernement du Canada sur des questions importantes pour les Canadiennes et les Canadiens.

Esperanza Monsalve est actuellement gestionnaire du programme international du YMCA et coprésidente du groupe de travail sur la réconciliation autochtone, une équipe d’employés qui se sont réunis pour promouvoir et coordonner les efforts du YMCA de la région du Grand Toronto afin de contribuer aux appels à l’action de la Commission Vérité et Réconciliation. Esperanza a participé à des projets de collaboration croisée au Canada et dans les pays du Sud et, dans le cadre de ses fonctions actuelles, elle dirige les partenariats du YMCA de la région du Grand Toronto avec les YMCA du Liberia, du Sénégal, du Ghana, du Mexique, de la Colombie et du Pérou, ainsi que les programmes locaux d’engagement du public dans la région du Grand Toronto. Elle est aussi membre de la Partnership Brokers Association [Association des agents de partenariats].

Sarah Danks travaille dans le secteur à but non-lucratif depuis six ans. Récemment, elle a travaillé avec VIDEA en tant qu’agente des communications et de collecte de fonds, et elle a organisé la collecte de fonds annuelle de VIDEA : le Défi de la solidarité mondiale. Elle possède de l’expérience en planification d’événements, en gestion des médias sociaux, en engagement inclusif et accessible, et en soutien aux finances. Sarah a également été une jeune leader d’Activer le changement en 2022 et elle termine présentement sa maîtrise en communication à l’Université Carleton. Sarah est née et a grandi sur les territoires traditionnels et non cédés du peuple parlant le Lək̓ʷəŋən, et maintenant elle vit et apprend sur le territoire traditionnel et non cédé de la nation algonquine Anishinabeg. Sarah est passionnée par l’apprentissage, les droits humains, la photographie et l’accessibilité.