Les jeunes jouent un rôle important au sein de la communauté internationale en vue de parvenir à un monde durable et réaliser l’égalité des genres. Alors que le monde compte environ 1,8 milliard de personnes âgées de 10 à 24 ans, l’implication active des jeunes dans les processus de prise de décision favorise une collaboration intergénérationnelle permettant de véritablement mettre en œuvre l’objectif de développement durable (ODD) 17 sur les partenariats inclusifs, qui vise à trouver des solutions collectives qui profitent à notre société, à la planète et à ses habitants. Le renforcement de la collaboration intergénérationnelle implique d’assurer le mentorat et l’éducation de la jeunesse, ainsi que de valoriser l’opinion et les solutions créatives des jeunes. Plus important encore, en faisant la promotion de la participation et de l’engagement des jeunes, nous créons une dynamique de promotion de l’intendance et des valeurs du développement durable parmi les futurs concepteur-trice-s, politicien-ne-s, ingénieur-e-s et architectes du monde. Investir dans la prochaine génération de jeunes leaders générera des résultats positifs — à long terme et à court terme — qui contribueront à l’intégration globale des ODD et à des actions plus robustes pour la justice sociale et le climat
Par conséquent, le RCC est heureux d’accueillir sept jeunes sélectionnées de partout au Canada qui représenteront chacune leur conseil membre à la CSW67. Elles assisteront à la CSW67 du 6 au 11 mars 2023
Amanda Hendrie

Amanda (elle) est une femme sourde et en situation de handicap qui a trouvé une source de motivation dans les défis auxquels elle doit faire face en raison de son handicap, ce qui l’a incité à travailler pour le changement social. Ayant grandi en Nouvelle-Écosse, elle a été témoin du fait que les services et le soutien dont elle et les collectivités ont besoin sont dispensés uniquement par des organismes à but non lucratif. Cette réalisation l’a poussée à obtenir un diplôme de premier cycle en études des politiques publiques et un certificat en leadership communautaire de l’Université Mount Saint Vincent, ce qui l’a mené ensuite à travailler en communications dans le secteur des organismes à but non lucratif. La technologie est une partie importante de sa vie, puisqu’elle doit compter sur l’utilisation d’appareils et d’accessoires fonctionnels pour poursuivre son éducation et occuper un emploi. La prise de conscience de la façon dont l’intersectionnalité des femmes, des personnes d’identités de genre diverses et des personnes vivant avec des handicaps, les limites des infrastructures, les coûts élevés et l’inaccessibilité de la technologie sont des obstacles à la pleine participation a suscité son intérêt pour la 67e session de la Commission de la condition de la femme.
Mackenzie (Mick) Jefferies

Mick Jefferies est un étudiant en droit de troisième année à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) et il a déjà obtenu un baccalauréat en philosophie en leadership interdisciplinaire. Mick a grandi à Charlottetown, au Labrador (NunatuKavut), mais a passé les sept dernières années à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, en raison de ses études à l’UNB. Mick a consacré une grande partie de sa vie à la défense des intérêts et à la sensibilisation aux questions qui ont un impact sur sa communauté. Il croit que le développement communautaire et l’éducation sont la clé pour éliminer les préjugés, la stigmatisation et la discrimination à l’égard des populations considérées comme vulnérables. Mick a travaillé avec des groupes communautaires, en offrant notamment des formations interculturelles, sur la prévention de la violence sexuelle et sur l’antiracisme. Mick tente de créer des impacts positifs grâce à l’approche à double perspective (Etuaptmumk), qui fusionne les connaissances et la pensée autochtones et occidentales. Dans ses temps libres, il aime faire de la randonnée dans les magnifiques sentiers de la région de l’Atlantique ou rencontrer des amis dans un café local.
Magalie Lefebvre

Je me nomme Magalie et je suis biraciale d’un père Haïtien et d’une mère Québécoise. Fraichement détentrice d’une maitrise en sociologie, spécialisée en études féministes et de genre, je suis nouvellement professeure de sociologie au Cégep de Rivière-du-Loup. Je me considère comme une personne spontanée et épicurienne de la beauté sous toutes ses formes.
Mes expériences comme entrepreneure, guide d’aventure et académique-militante engagée, font de moi une personne multipotentialiste.
Dans les dernières années, j’ai rayonné au sein de plusieurs initiatives qui possèdent toutes les mêmes intérêts communs : la justice sociale et l’analyse des rapports de pouvoir. Après avoir travaillé six ans en coopération internationale, j’ai été coordonnatrice d’un collectif de recherche sur les migrations et le racisme à l’université d’Ottawa. J’ai également été commissaire à l’équité et facilitatrice de healing sessions pour les personnes racisées à cette même université.
Assister à la délégation CSW67 est pour moi une prestigieuse opportunité de réfléchir sans frontières sur des enjeux qui ont des impacts au quotidien sur des groupes marginalisés socialement. Ramener volontairement et activement la parole des femmes et des minorités de genre est au centre est une initiative d’autonomisation que je prône grandement en tant que féministe décoloniale.
Laura Perez-Gonzalez

En tant que professionnelle préoccupée par l’impact et ayant de l’expérience dans le secteur du développement international, Laura souhaite en apprendre davantage sur les efforts de plaidoyer en matière de politiques visant à favoriser des solutions inclusives et des possibilités de renforcement du pouvoir des femmes appropriées au contexte. Elle est particulièrement passionnée par le développement mené par les jeunes, l’éducation formelle et non formelle, et les approches transformatrices des relations de genre en matière de développement. Elle a eu le privilège de soutenir des projets mondiaux d’éducation et axés sur le genre, et de diriger des recherches depuis plus de sept ans auprès de diverses communautés, organisations et institutions des Caraïbes, de l’Amérique du Nord, de l’Afrique de l’Est et de l’Ouest, et de l’Europe. En tant qu’autrice publiée, ses recherches portent sur l’éducation, l’immigration, le renforcement du pouvoir des femmes et leurs intersectionnalités dans les expériences des jeunes. Elle cherche activement des occasions de poursuivre son apprentissage et de s’engager dans des programmes communautaires. Elle aime également apprendre sur les soins des plantes domestiques, voyager, et elle accepte toujours les invitations à sortir dans les meilleurs cafés !
Stephanie Halligan

Stephanie est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de la Canadian Mennonite University (CMU) et d’un baccalauréat en administration des affaires et en études du développement international. Elle est passionnée par l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes, et se réjouit de profiter de cette occasion d’assister à la 67e session de la Commission de la condition de la femme pour bâtir sur cette passion et ramener les connaissances à sa communauté afin d’aider les autres. Elle travaille actuellement dans le domaine de l’investissement communautaire et a fait du bénévolat auprès d’organismes comme le Programme des Prix pour le bénévolat du Canada, les Guides du Canada/Girl Guides of Canada et le Manitoba Council for International Cooperation (MCIC). Dans ses temps libres, Stephanie aime cuisiner, lire et voyager !
Mwila Munganama

Actuellement inscrite à l’Université de Regina, Mwila Munganama suit une formation en justice humaine et elle est passionnée par le changement social et l’éducation. C’est une Canadienne née en Zambie qui est passionnée par le militantisme social et l’éducation. Codirectrice de Digital Marketing, Mwila adore communiquer des idées par le biais des médias et créer des contenus multimédias. Elle veut en apprendre davantage sur les communications et la conception médiatique, et a démontré à de multiples occasions déjà la valeur de son travail à travers des conseils en matière d’analyse de données médiatiques, la compréhension d’analyse de sites Web, sa créativité et sa capacité de configurer des contenus pour élargir la portée d’une organisation. Dans ses temps libres, Mwila consacre le plus de temps possible à aider la communauté locale en faisant partie d’organismes comme les Champions du changement Plan International de l’Université de Regina et Black in Sask ; ainsi que d’autres organismes locaux qui travaillent à éclairer et à améliorer les expériences des groupes marginalisés dans la province. Sa détermination et sa passion pour l’exploration et la justice l’ont menée à saisir cette occasion, et elle est heureuse de pouvoir discuter de son travail et de ses expériences, ainsi que d’apprendre de la CSW67.
Priscilla Ojomu

Priscilla Ojomu est une Canadienne originaire du Nigéria qui rêve de s’attaquer aux grands problèmes du monde. Elle est étudiante de quatrième année au baccalauréat à l’Université de l’Alberta, avec spécialisation en psychologie et en sociologie. En mars 2022, Priscilla a reçu le prix Michael Rawson Clark du leadership étudiant exceptionnel pour ses efforts visant à construire un monde socialement durable et les services qu’elle a rendus à la communauté universitaire de l’Université de l’Alberta. Les thèmes de la CSW67 rejoignent le travail de plaidoyer continu mené par Priscilla dans ses communautés, et elle est ravie d’être une déléguée jeunesse du RCC afin de pouvoir connaître des perspectives diverses, élargir ses connaissances de la coopération internationale, et partager son apprentissage avec d’autres jeunes Canadiens et le grand public par le biais de son activité d’engagement du public. Priscilla se passionne surtout pour les ODD 5 et 16, et elle est enthousiaste à l’idée de grandir avec d’autres jeunes et de promouvoir l’égalité des genres à travers sa participation à la CSW67 !