Le 21 janvier, le RCC a organisé le webinaire « Le soutien public à l’aide internationale au Canada à l’époque de la COVID-19 ».
Nous avons discuté des principaux résultats de recherche d’une étude réalisée récemment par l’Université de Guelph sur le soutien à l’aide internationale. Ce webinaire a été l’occasion d’engager un dialogue avec des chercheur-euse-s et des acteur-trice-s du développement sur cet enjeu important pour le secteur du développement international. Le panel était composé de Spencer Henson (professeur au Département de l’économie alimentaire, agricole et des ressources à l’Université de Guelph), Maïka Sondarjee (professeure adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa) et Barbara Grantham (présidente-directrice générale de CARE Canada).
Présentation de la recherche par

Spencer Henson est professeur à l’Institut d’études du développement de Guelph (GIDS) et au Département de l’économie alimentaire, agricole et des ressources de l’Université de Guelph. Ses intérêts de recherche sont axés sur l’insécurité alimentaire et la nutrition, et sur l’appui du public au développement. Il a mené des recherches dans plus de 70 pays et a travaillé en étroite collaboration avec des donateurs bilatéraux et multilatéraux, ainsi que des organisations de la société civile un peu partout à travers le monde. Actuellement, il gère un programme de recherche sur la compréhension et l’appui du public envers le développement au Canada, y compris les attitudes à l’égard de l’aide et la propension à faire des dons à des organisations de la société civile œuvrant à l’étranger.
Réponse, contexte et analyse par

Maïka Sondarjee est professeure adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. En 2020, elle était boursière postdoctorale Banting au Département de science politique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur l’inclusion des populations locales dans l’élaboration des politiques à la Banque mondiale, le renforcement du pouvoir des femmes en Asie du Sud, la gouvernance mondiale, ainsi que les théories féministes et du développement. Son premier livre, Perdre le Sud. Décoloniser la Solidarité Internationale, a été publié en 2020 chez Écosociété.

Barbara Grantham possède 30 ans d’expérience à titre de cadre supérieure et consultante au sein d’organismes philanthropiques, à but non lucratif et du secteur public en Colombie-Britannique et à l’échelle nationale. Elle a occupé des postes de direction au sein de certains des principaux organismes à but non lucratif du Canada, y compris le BC Children’s Hospital Foundation, l’Association canadienne pour la santé mentale et la Vancouver Foundation. Avant de se joindre à CARE Canada en avril 2020 en tant que présidente-directrice générale, Barbara a servi à titre de présidente-directrice générale de la VGH & UBC Hospital Foundation de 2013 à 2019. Avec l’équipe de la Fondation, elle a repositionné avec succès l’organisation en tant que carrefour principal de la philanthropie en Colombie-Britannique pour l’innovation et la recherche dans les soins de santé, la santé en milieu urbain, les soins chirurgicaux spécialisés, l’oncologie, les maladies cardiaques et pulmonaires, la santé mentale et la toxicomanie, et d’autres aspects du centre d’expertise sanitaire le plus vaste et le plus complexe du Canada : le Vancouver Coastal Health. Leader active au sein de sa communauté, Barbara est membre du conseil d’administration du YMCA de la région de Vancouver, la plus grande organisation de services sociaux « sur le terrain » de la Colombie-Britannique. Elle siège aussi au conseil d’administration de Board of jack.org, un organisme national qui cherche à révolutionner la conversation avec les jeunes du Canada autour de la santé mentale. Elle s’implique également comme bénévole auprès du programme national des Boursiers Loran. En 2016, Barbara a été nommée parmi les 100 femmes les plus puissantes au Canada par le Réseau des femmes exécutives. Plus récemment, en 2019, elle a reçu le prix d’honneur spécial de l’AFP pour l’ensemble de ses réalisations en matière de collecte de fonds, en reconnaissance de son leadership philanthropique pendant des décennies. Elle détient un baccalauréat de l’Université Queen’s et une maîtrise en administration publique de l’Université Carleton.
Animé par

Sherry est une spécialiste expérimentée de l’éducation des adultes et une professionnelle du développement communautaire avec plus de quinze années d’expérience dans le secteur des organismes à but non lucratif. Dans le cadre de son travail en développement international dans diverses régions d’Afrique, elle a contribué à de multiples initiatives locales à titre d’animatrice, de conceptrice de programmes d’études, d’évaluatrice et de gestionnaire de projet. Elle a dirigé des ateliers de renforcement des capacités, des recherches participatives communautaires et des évaluations de projet en mettant l’accent sur les méthodes participatives, l’apprentissage par l’action et la durabilité. Sherry apporte une passion pour la justice sociale, le volontariat, l’apprentissage par l’expérience et les objectifs de développement durable dans son travail. Elle détient une maîtrise en éducation des adultes avec une spécialisation en développement communautaire de l’Université Saint-Francis-Xavier et un baccalauréat spécialisé en droits de la personne et psychologie de l’Université Carleton.