
ACIC: Mallary McGrath
Mallary McGrath est une représentante élue d’un conseil municipal entièrement féminin dans sa ville natale de Branch, dans le sud-est de Terre-Neuve-et-Labrador. Dans le cadre de son travail de représentante élue, elle milite pour des services tels que l’accès à l’eau potable et des programmes pour les jeunes. Au début des années 2010, elle a milité également pour l’accès à internet haute vitesse. Mallary croit que le leadership des femmes rurales est historique et que les femmes sont les leaders naturels en milieu rural. Elle soutient que le fait de travailler avec un groupe de puissantes leaders communautaires entièrement composé de femmes, tout en réseautant avec de nombreux collègues masculins, a été une expérience motivante pour elle parce que ce groupe a démontré l’efficacité du leadership des femmes dans une communauté. Mallary croit que lorsque le pouvoir des femmes est renforcé, ce sont les communautés entières qui sont renforcées. Récemment, elle a participé au premier Sommet du leadership des femmes des municipalités de Terre-Neuve-et-Labrador.
Après avoir complété un baccalauréat en arts à l’Université Memorial et un baccalauréat en travail social à l’Université de Victoria, Mallary est devenue directrice générale de Planned Parenthood – le centre de santé sexuelle de Terre-Neuve-et-Labrador. Dans ce rôle, elle était responsable de gérer la seule organisation de Planned Parenthood dans la province et de coordonner les services cliniques, les séances d’éducation communautaire et le travail pour améliorer l’accès aux soins de santé reproductive. Ayant développé un intérêt pour la protection des renseignements personnels sur la santé dans le cadre de son travail chez Planned Parenthood, elle travaille maintenant à titre de gestionnaire régionale pour la protection des renseignements personnels au sein d’une autorité régionale de la santé. De plus, elle étudie actuellement à l’Université Dalhousie afin d’obtenir un diplôme en administration des services de santé.
Mallary fait aussi du bénévolat avec Ryakuga, une organisation médiatique communautaire et participative. C’est d’avoir fait du bénévolat pour l’organisation en 2010 qui a éveillé son intérêt pour le développement communautaire, le renforcement du pouvoir et le militantisme, et qui finalement l’a inspirée à se lancer en politique municipale en 2011. Cette dernière année, Mallary a été invitée en tant que participante à « Raconter une nouvelle histoire rurale – Mobiliser les ressources communautaires pour des collectivités dynamiques à Terre-Neuve-et-Labrador » et en tant que panéliste à la conférence « Évaluer la présence des femmes en politique municipale », organisée par l’Université Memorial. Elle a également participé à un panel de discussion à la radio de CBC sur la mobilisation des jeunes électrices et électeurs.
Elle est honorée de participer à cet événement en tant que représentante des provinces de l’Atlantique et elle a hâte de rencontrer d’autres leaders qui s’intéressent à l’égalité et l’équité des genres.

AQOCI: Florence Massicotte-Banville
Jeune professionnelle du domaine de la coopération internationale, Florence Massicotte-Banville a étudié au baccalauréat en sociologie et études féministes à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avant de compléter une maîtrise en gestion de projets de l’ESG-UQAM. Elle cumule 8 ans d’expérience dans le domaine de la coopération et de la solidarité internationale, dont plusieurs missions en Afrique et en Asie.
Ayant un intérêt marqué pour la condition des femmes à travers le monde, Florence développe une spécialisation en égalité des genres et effectue des mandats pour différentes organisations comme UPA-DI, Cuso International, et Développement et Paix. Aujourd’hui chargée de projets internationaux pour la Fondation Paul Gérin-Lajoie, elle est responsable d’un important projet financé par Affaires mondiales Canada pour l’éducation des filles et des femmes victimes des conflits, notamment déplacées, réfugiées, et retournées, au Burundi, au Rwanda, et en République démocratique du Congo.

OCIC: Aditi Sivakumar
Aditi est une philanthrope, leader et défenseure des droits des femmes passionnée. Elle offre son soutien aux femmes victimes de violence et appuie la planification d’activités communautaires visant à sensibiliser la population au sujet de la violence contre les femmes et les enfants. Elle a mis sur pied divers programmes dans une maison d’hébergement pour les victimes de violence conjugale au sein de sa communauté et a prononcé plusieurs discours au niveau national et international sur l’importance de l’égalité des genres. Aditi a fondé « My Empowerment (ME) Packs », soit des trousses de bien-être contenant des brochures pleines de ressources pour les jeunes en situation d’itinérance et les femmes qui font face à la violence. Aditi est la conseillère régionale de l’Ontario au sein du Conseil canadien des jeunes féministes. Elle est aussi la directrice de l’égalité des genres et l’esprit d’entreprise pour le Conseil des jeunes du Commonwealth. En raison de sa passion pour l’égalité des genres, Aditi a été choisie à titre de déléguée jeunesse de l’Association canadienne pour les Nations Unies pour participer à la 63e Commission de la condition de la femme. Elle a été sélectionnée par le duc d’Édimbourg pour animer un déjeuner-causerie sur l’égalité des genres au travail avec Son Altesse Royale la comtesse de Wessex et l’honorable lieutenante-gouverneure de l’Ontario. Elle appuie également la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants dans la création d’un livret étudiant sur l’égalité des genres. Aditi travaille actuellement au lancement d’une campagne soulignant l’importance d’enseigner aux étudiantes et étudiants en santé comment analyser et évaluer la violence domestique. Elle a récemment été invitée à parler de son travail à Son Altesse Royale le Prince William, duc de Cambridge, à Kensington Palace, et a reçu le Prix de l’héritage de la princesse Diana 2019 de la part de Lord Spencer pendant une cérémonie de gala à Londres, au Royaume-Uni.

MCIC: Sarah Bonner-Proulx
Sarah Bonner-Proulx est actuellement vice-présidente du plaidoyer à l’Association étudiante de l’Université du Manitoba, qui représente plus de 25 000 étudiantes et étudiants de premier cycle. Elle travaille avec tous les paliers de gouvernement et de l’administration afin de promouvoir une expérience éducative sécuritaire et équitable pour toute la population étudiante. Dans ce rôle, elle a eu l’occasion de travailler à la réduction des préjudices liés aux violences sexuelles à travers la sensibilisation, l’éducation et l’élaboration de politiques. Avant d’occuper ce poste, Sarah a fait du bénévolat pour l’Association manitobaine des droits et libertés, travaillant sur des programmes de sensibilisation des jeunes aux droits de la personne et à l’égalité des genres. Sarah détient un baccalauréat en psychologie et sciences biologiques de l’Université du Manitoba et espère suivre des cours de droit dans l’avenir.
Dans ses temps libres, Sarah aime cuisiner, faire du plein air, lire et voyager !

SCIC: Santana Dreaver
Santana Dreaver a été sélectionnée par le SCIC pour représenter la jeunesse de la Saskatchewan dans le cadre de la délégation canadienne du RCC à la CSW64. Santana est une fière membre des nations Kinistin Saulteaux et Mistawasis Nehiyawak sur les territoires des Traités 4 et 6 en Saskatchewan. L’héritage, les gens et les communautés des nations Cris et Saulteaux sont ce qui la passionne le plus.
En 2019, Santana a accepté un stage international pour jeunes Autochtones à Lusaka, en Zambie, où elle a travaillé avec des filles et des femmes pendant cinq mois dans un YWCA. Une grande partie de son intérêt pour le développement international et durable est issue de ce stage qui a consolidé sa passion pour l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes.
En ce moment, Santana est travailleuse de jeunesse aux résidences White Buffalo Youth Lodge, Bethany Home et Saskatoon Tribal Council 24 HR à Saskatoon, en Saskatchewan. Elle agit à titre d’ambassadrice de l’espoir pour We Matter jusqu’en mai de cette année, travaillant à livrer des messages d’espoir aux jeunes Autochtones. Santana en est à sa 4e année d’études en sciences politiques à l’Université de la Saskatchewan. Ayant déjà complété une mineure en sociologie et un certificat en gouvernance et politique autochtones, Santana est excitée à l’idée de terminer sa dernière année d’études avant de se lancer dans d’autres programmes de gouvernance.
Dans ses temps libres, Santana est très active et participe à de nombreux événements sportifs. La forme que prend sa participation à la culture de sa communauté varie tout au long de l’année, mais c’est une chose à laquelle elle consacre toujours du temps. Les voyages et le temps passé avec sa famille et ses amis sont ce qu’elle aime le plus.

ACGC: Amanda Ncube
Amanda est née au Zimbabwe et a grandi en Alberta, au Canada. Elle est diplômée du programme d’agent de soutien communautaire du collège NorQuest et est présentement en dernière année d’un programme qui lui permettra d’obtenir un diplôme en travail social.
Amanda a travaillé auprès de diverses populations au sein de différents organismes, y compris la banque alimentaire d’Edmonton, les services sociaux catholiques du département de l’immigration et des réfugiés, à l’appui de personnes se rétablissant d’une dépendance avec la société Jellinek, et en tant qu’ambassadrice de l’alimentation dans un hôpital et un centre de soins pour personnes âgées. De plus, elle coordonne des dialogues entre femmes immigrantes visant à faciliter des conversations intergénérationnelles sur les expériences de vie.
Amanda a vécu plusieurs expériences remarquables. Elle a notamment été impliquée dans de nombreux projets communautaires, dont un visait à fournir des serviettes hygiéniques aux femmes marginalisées aux niveaux local et international. Elle est fière de travailler de manière non intrusive et en utilisant une approche basée sur les forces des individus à qui elle vient en aide pour renforcer leurs capacités tout en protégeant leur confidentialité. Amanda est une avide lectrice et une gastronome autoproclamée qui aime découvrir la scène alimentaire d’Edmonton et qui saisit chaque occasion de voyager pour échapper à ses hivers longs et froids.

NCGC: Nicole Lawson
Nicole est membre de la nation Gwich’in Tetlit et elle est motivée par l’engagement communautaire, le renforcement du pouvoir des jeunes, l’action climatique et la croissance personnelle. Elle apprécie les liens avec la terre et apprendre auprès des aînés dans les Territoires du Nord-Ouest et le nord du Canada. Le jour, Nicole travaille pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest en tant qu’assistante aux ressources humaines à Yellowknife. Aussi, Nicole donne des conférences de motivation, s’implique dans l’engagement des jeunes et tient un blogue (Goalbyme) qu’elle utilise pour raconter ses histoires dans l’espoir d’inspirer les autres.
Nicole a récemment participé au Leading Change Forum, au Youth Climate Lab, au Sommet des jeunes sur le développement économique de Cando et au Sommet de la jeunesse de SevenGen Energy. Elle a aussi complété un stage de quatre mois avec l’Association des jeunes Autochtones du Cambodge.
Dans ses temps libres, Nicole aime faire du plein air et des activités comme le camping, la pêche et le canot dans les magnifiques paysages qui entourent Yellowknife. Elle adore voyager et est toujours en train de planifier les prochaines aventures qui l’amèneront tout autour du monde – elle aime découvrir de nouvelles cultures, manger de nouveaux aliments et rencontrer de nouveaux visages de différentes origines. Nicole est une entrepreneure du bien-être. Elle consacre beaucoup d’efforts à son parcours d’entrepreneure et de bien-être, et vise continuellement la croissance personnelle en participant à des conférences, sommets et réunions suite auxquels elle redonne à sa communauté à travers le bénévolat.
Nicole souhaite profiter de l’occasion de la 64e Commission de la condition de la femme pour réseauter et bâtir sur sa passion actuelle pour le leadership et le renforcement du pouvoir des femmes, ainsi que rapporter les connaissances qu’elle aura acquises au sein de sa communauté pour aider les autres. Nicole est excitée à l’idée d’apprendre, développer et promouvoir l’égalité des genres dans les régions du nord du Canada à son retour. Elle espère utiliser la séance comme source de motivation pour planifier et mettre en œuvre des activités visant à promouvoir l’égalité des genres et les droits des femmes et des filles.

BCCIC: Chesa Abma
Chesa est une fière membre de la Nation d’Esquimalt (Xwsepsum). Elle a des ancêtres frisons du côté de sa mère et des ancêtres d’origines Lekwungen, Salish de l’Intérieur et européennes du côté son père. Ayant passé la majorité de sa vie sur l’île de Vancouver, elle a un amour profond pour son territoire et sa communauté.
Pendant plus de cinq ans, Chesa a eu l’honneur de travailler avec des enfants et des jeunes dans les territoires W̱SÁNEĆ et Lekwungen et en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) dans le domaine de l’éducation et des arts. À travers ses expériences personnelles en tant que jeune Autochtone et le travail qu’elle a accompli, Chesa a développé un fort désir d’élever les générations futures afin qu’elles puissent s’épanouir.
À l’heure actuelle, Chesa travaille comme stagiaire dans le cadre du Programme de stages pour les jeunes Autochtones. Elle fait son stage avec le ministère du Procureur général et elle travaille avec le Service des poursuites de la Colombie-Britannique en tant qu’analyste en recherche et politiques autochtones.
Dans son parcours de formation jusqu’à présent, grâce à l’appui de sa nation, Chesa a obtenu un certificat en soutien aux familles autochtones et un diplôme en études autochtones du Camosun College. Chesa a poursuivi ses études à l’Université Royal Roads, où elle a obtenu un baccalauréat en communication professionnelle. Ses aspirations académiques pour l’avenir sont de faire des études en droit autochtone avec l’intention d’acquérir des connaissances qui pourront être appliquées pour répondre aux besoins de son peuple.
Dans ses temps libres, Chesa aime être avec ses amis et sa famille, cuisiner et manger des plats délicieux. De plus, elle aime danser et passer du temps à l’extérieur pour faire de la course à pied, de la randonnée et de la pêche.

Comme nous avons changé de direction après l’annulation du voyage à New York, sept membres de la délégation jeunesse du RCC représenteront désormais leurs conseils régionaux ou provinciaux lors d’un Forum jeunesse au Sénat du Canada, à Ottawa, du 9 au 10 mars.
L’objectif du Forum des jeunes est de permettre aux jeunes participants de rencontrer des parlementaires, de discuter de l’engagement de la CSW et de Beijing + 25 et de développer de nouvelles opportunités pour les jeunes dans les espaces multilatéraux.
Suivez les médias sociaux du RCC (via les liens ci-dessus) pour vous engager avec la délégation des jeunes lors des activités du Forum jeunesse à Ottawa!
En raison d’un avis de l’ONU, nous avons annulé le voyage de la délégation de la jeunesse à New York pour assister à la Commission. Nous sommes chanceux pour avons eu la chance de préparer cette délégation avec un groupe de jeunes aussi dévoué et motivé et espérons travailler avec eux à l’avenir. En savoir plus sur l’avis ici.
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La soixante-quatrième session de la Commission de la condition de la femme se déroulera au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, du 9 au 20 mars 2020. Le Réseau de coordination des conseils (RCC) est heureux de présenter sa délégation de jeunes Canadiennes de partout au pays qui participera à certaines des journées de la session. Chacun des huit conseils provinciaux et régionaux du RCC a sélectionné une déléguée qui possèede de l’expérience et des connaissances en matière de droits des femmes et d’égalité des genres.
2020 marquera le 25e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, le programme le plus progressiste pour les droits des femmes et des filles à ce jour. Appuyée par 189 États à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, en Chine, en 1995, le Programme d’action est reconnu comme « un cadre décisif pour le changement » qui a réussi à catalyser une volonté politique et une reconnaissance sans précédent des droits des femmes et des filles. Cette année est aussi la cinquième depuis que la communauté internationale a adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, et les 17 objectifs de développement durable.
La session sera principalement consacrée à l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, et des résultats de la 23ème session extraordinaire de l’Assemblée générale. L’examen comprendra une évaluation des défis actuels qui ont une incidence sur la mise en œuvre du Programme d’action et la réalisation de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes, et de sa contribution à la pleine réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Les jeunes jouent un rôle important au sein de la communauté internationale en vue de parvenir à un monde durable et réaliser l’égalité des genres. Par conséquent, les huit jeunes déléguées du RCC participeront activement à la session en tant que représentantes de leur région et conseil respectifs. Suivez les plateformes de médias sociaux du Réseau de coordination des conseils pour soutenir et échanger avec ces jeunes durant leur aventure au siège des Nations Unies.