Programme Jeunes Leaders

Découvrez nos Jeunes leaders 2021

Activer le changement a le plaisir de présenter sa cohorte de Jeunes leaders 2021! Ces jeunes participent au programme de partout au Canada et dans le monde. Elles et ils sont expérimenté(e)s en engagement du public, engagé(e)s envers les Objectifs de développement durable (ODD) et sont des leaders dans leurs communautés. Chacun(e) apporte son expérience et sa passion pour l’égalité des genres et les ODD, ainsi qu’une volonté de collaborer avec des pairs et des mentors.

ADRINA JUSMA

Biographie à venir.

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AGNESS BANDA

Agness Banda, née en 1995, est originaire de Lundazi, une ville de l’est de la Zambie. Agness, ses quatre sœurs et son frère se sont retrouvé.e.s orphelin.e.s depuis le décès de leur mère en 2006. Elle a récemment obtenu son diplôme en enseignement primaire avec distinction. Elle a commencé un stage à VIDEA en août 2020 et elle participe au programme éducatif de VIDEA depuis plusieurs années. Elle réside actuellement dans la ville de Lusaka.

“En tant que fille passionnée par le bien-être, attendez-vous à ce que je réponde avec l’objectif 3: bonne santé et bien-être. En effet, la santé mondiale implique des arrangements sociaux, la justice, l’économie de la santé, la pauvreté, la faim, etc. En regardant l’agenda des objectifs de dévelopment durable, on ne peut que conclure qu’une bonne santé est à la fois un résultat essentiel en tant que catalyseur clé du développement durable et une composante dans l’interconnection des autres ODDs.

Par exemple, pour l’Objectif 2: Faim Zéro, une bonne santé ne peut être atteinte sans l’accès à une alimentation suffisante. En outre, une mauvaise gestion d’agriculture peut gravement nuire à la santé.

Un autre exemple serait pour l’Objectif 13: Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques. En raison du changement climatique, les effets des événements météorologiques extrêmes (comme les tempêtes, les inondations et la chaleur), les effets sur notre système naturel (comme la disponibilité d’eau douce, la survie des récoltes et la propagation des maladies par vecteurs), ainsi que les effets sur notre système économique et social (comme les ressources limitées, les conflits violents) rendent la réalisation de l’objectif 3 impossible sans une action mondiale.

Par conséquent, la santé est un droit humain crucial et contribue à la société par la réduction des dépenses, l’emploi productif, l’égalité des genres et la cohésion sociale, entre autres.”

ALICIA DYCK

Alicia Dyck est une étudiante à l’Université de Fraser Valley (UFV) et termine actuellement sa quatrième année de baccalauréat en arts avec une double mineure en développement international et en français. Elle fait aussi partie du comité EUMC de son université afin d’appuyer des personnes réfugiées dans leurs études à l’UFV. Elle est passionnée de justice sociale et compte en faire carrière en effectuant un diplôme en droit.

“Il est difficile de choisir un seul objectif de développement durable sur lequel je suis plus engagée, alors j’en ai choisi deux, l’ODD 5, Égalité des genres, et l’ODD 13, la lutte contre les changements climatiques.

L’ODD 5 me tient beaucoup à cœur car, comme presque toutes les autres femmes, j’ai connu l’inégalité des genres dans ma vie et j’en ai souffert. Je pense que je me soucie beaucoup de l’égalité des genres parce que je comprends ce que l’on ressent quand celle-ci n’est pas assurée. J’espère que je pourrai continuer à promouvoir cet ODD tout au long de ma vie. Pour l’instant, j’ai effectué un stage dans une organisation à but non lucratif sud-soudanaise qui met l’accent sur la promotion de l’égalité des genres. J’ai pu faire de nombreuses recherches sur l’inégalité des genres dans le pays, en particulier en ce qui concerne la violence fondée sur le genre et le mariage des enfants.

Je suis également très passionnée par l’ODD 13. J’essaie de vivre ma vie de manière écologique et je continue toujours à apprendre comment je peux mieux protéger l’environnement. L’action climatique et le développement durable sont tout simplement nécessaires si nous voulons continuer à vivre sur Terre. Bien qu’une action soit également nécessaire à un niveau plus élevé pour empêcher les entreprises de polluer et d’exploiter l’environnement, je suis toujours convaincue que nos propres actions individuelles peuvent faire une différence.”

ARSHPREET GILL

Arshpreet Gill est actuellement en première année à l’Université du Manitoba. En plus d’étudier, il travaille à temps plein dans un cabinet à Winnipeg et dans un bureau de circonscription d’un député. Dans ses temps libres, Arshpreet tente de cocher tout ce qui se retrouve sur sa liste de choses qu’il souhaite faire, comme d’étudier en droit international, obtenir son permis de moto, apprendre à voler et épargner pour voyager. Arshpreet croit à l’importance de faire preuve de leadership mondial en vue de répondre aux défis actuels à l’échelle internationale. Arshpreet espère un jour pouvoir travailler aux Nations Unies et à Affaires mondiales Canada pour appuyer les citoyens et citoyennes dans la mise en œuvre de solutions aux enjeux mondiaux.

CLAIRE BIWEI ZHANG

Claire Zhang est une économiste bilingue et dynamique, ayant un sens entrepreneurial développé. Elle est économiste à la Division de l’investissement des sciences et de la statistique de la technologie de Statistiques Canada. Elle est également chercheure en intelligence artificielle à NEXTCON-SCVI-Lab, où elle travaille à l’application de techniques en intelligence artificielle à des véhicules autonomes. En dehors du travail, elle œuvre à la promotion de l’engagement citoyen et du renforcement des communautés et s’intéresse aux enjeux liés au bien-être et au développement urbain. Elle aime nager, faire du yoga et écouter des podcasts sur les technologies et la politique.

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BRIGITTE TÉNA N'KOUIE

N’KOUEI Téna Brigitte vient de la République du Bénin. Elle détient un baccalauréat série A2 et est actuellement étudiante en 3e année de linguistique option didactique du français et journaliste à la presse universitaire (Le Révélateur). Elle s’implique dans plusieurs causes sociales et elle est fait partie des points focaux de lutte contre le harcèlement sexuel en milieu universitaire mis en place par l’ONG ALCRER en 2020. Depuis octobre 2020, elle est membre de l’ONG JEDAFEM (Jeunes engagés pour le développement et l’autonomisation de la femme), une organisation jeunesse dont l’objectif est de promouvoir les ODD avec une attention particulière pour l’autonomisation des femmes.

“Je tiens plus à l’ODD 5 – L’égalité des genres.

Selon moi, dès qu’on aura éradiqué toutes les formes d’inégalité et de violence, spécifiquement celles basées sur le genre, et dès qu’on aura atteint une autonomisation des filles et des femmes, cela contribuera à une amélioration de tous les niveaux de la société.

Je dis cela parce que, particulièrement en Afrique, ces problèmes constituent un grand frein. Le développement d’un monde doit commencer par l’épanouissement de la famille. La fille/femme, c’est la famille.”

DEENA WATSON

Deena Watson est chargée de projet à VIDEA et étudiante à l’Université de Victoria en études autochtones et justice sociale. Deena est une fière membre de la nation Mistawasis Nêhiyawak située sur le territoire du traité n° 6. Deena est une ancienne stagiaire de l’Initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA) et a œuvré auprès d’une organisation à but non lucratif en Ouganda durant quatre mois pour en apprendre davantage sur les droits humains et l’égalité des genres. Elle milite pour les droits des femmes et des filles autochtones et adhère au courant théorique de l’intersectionnalité et du féminisme autochtone, notamment les principes de décolonisation, de souveraineté autochtone et de droits des femmes autochtones et de leurs familles.

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FRANCK RWAMO

Franck Rwamo est un finissant au baccalauréat de science politique à l’UQAM. Au cours de son parcours académique, il s’est aussi impliqué dans de nombreuses organisations dans sa communauté. Il s’intéresse beaucoup aux enjeux de la coopération internationale et de l’éducation. Il a notamment participé à un stage de coopération internationale en Équateur, dans un petit village autochtones appelé “La Moya”. Le stage avait pour objectif de travailler avec les femmes et les filles de la communauté afin de développer plusieurs projets collectivement. Il espère avoir d’autres opportunités à contribuer au développement d’autres projets comme tels au niveau de l’échelle internationale.

Franck aime s’entraîner, lire, discuter et rire avec les autres.  Il espère que les formations proposées par Activer le changement lui permettront d’avoir des idées novatrices pour développer de nouveaux projets au sein de notre communauté mondiale.

“Je pense que l’ODD qui me tient le plus à cœur est l’accès à une éducation de qualité.

En effet, je pense que cette thématique vient presque boucher toutes les autres inégalités auxquelles on fait face dans notre société, car les personnes peuvent être des acteurs-trices favorisant un impact positif sur de nombreux enjeux qui nous entourent. Grâce à l’éducation, on peut repenser différentes structures politiques et différentes façons d’agir afin de régler plusieurs problèmes à une échelle mondiale ou locale. On peut, par exemple, implanter plusieurs programmes dans l’éducation qui viendraient atténuer les causes qui mènent au racisme, à la discrimination, au sexisme. Ils pourraient aussi diminuer la courbe d’inégalité en termes d’égalité de chance au niveau mondial. Avec un meilleur programme d’éducation, on fait face à une population plus éduquée et donc plus apte à trouver des solutions innovantes et durables à court, moyen et long terme.

On peut développer plus de programmes qui viennent régler les problèmes de malnutrition par exemple, repenser une économie qui respecte l’environnement, sensibiliser les personnes sur les vraies causes qui mènent aux guerres incessantes dans les pays sous-développés, développer une plus grande empathie et solidarité envers les autres cultures internationales et former correctement les futurs-es citoyens-nes du monde qui vont prendre en main le pouvoir politique, économique et social dans les prochaines générations. 

Il me semble que l’éducation est certes un champ très vague, mais il reste un outil principal pour activer le changement. Le défi est bien évidemment de taille. Et selon moi, parler d’une éducation de qualité est aussi définir comment on peut mesurer cette qualité. Rendre uniformes des programmes ne va pas rendre le système d’éducation meilleur. Il est primordial d’une part que ce système d’éducation vienne se coller aux réalités des différentes sociétés afin de voir comment on peut le rendre meilleur et comment on peut s’assurer de fournir du matériel et de l’enseignement adéquats pour pouvoir résoudre les problèmes de chacun-e et de tous-tes dans une même société. D’autre part, il est important qu’il se fie à d’autres modèles mondiaux pour voir quelles sont les pratiques qui seraient pertinentes à une échelle plus locale. Un dernier point que j’aborderai est la nécessité même de repenser tout court, qu’est-ce que l’éducation.”

HARUKA AOYAMA

Haruka Aoyama (elle/sa) participe au programme de Jeunes leaders à partir de la Nouvelle-Écosse. Elle est née à Okayama au Japon et est venue s’établir en Nouvelle-Écosse en 2016 pour étudier à l’Université Dalhousie. Sa passion pour la découverte, que ce soit de cultures, de la nature ou encore de nouvelles idées, l’a amené à étudier en science politique et en environnement, développement durable et société. Elle est actuellement adjointe législative à la municipalité régionale de Halifax. En dehors de son emploi, elle s’implique dans le comité consultatif jeunesse du Conseil atlantique pour la coopération internationale (CACI), en plus de s’engager pour différentes causes comme les changements climatiques, le développement durable et l’inclusion des personnes immigrantes à Halifax. Elle aime toujours apprendre et elle souhaite aujourd’hui faire un pas de plus dans son engagement citoyen. Elle est emballée de vivre cette nouvelle aventure en compagnie d’autres jeunes leaders du programme.

“Chaque 17 objectif est interconnecté; pourtant, il y en a trois (plus un) qui guident mon travail et mes activités au quotidien.

Objectif 6: Eau propre et assainissement

L’eau représente la vie. L’assainissement est un besoin fondamental. La COVID-19 a souligné à quel point il est privilégié d’avoir accès à des toilettes, des salles de bains, des espaces publics propres et sûrs, et même du savon et du désinfectant pour les mains. Le manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement est l’une des raisons pour lesquelles la COVID-19 affecte les plus vulnérables. 

Objectif 11: Villes et communautés durables 

Vivre dans une ville et travailler dans la municipalité m’ont fait réaliser le potentiel des villes pour créer des communautés durables où la diversité culturelle prospère et où les gens aiment vivre et prendre soin les uns des autres tout en protégeant l’environnement. C’est le domaine sur lequel j’aimerais en savoir plus. 

Objectif 12: Consommation et production responsables 

L’objectif 12 est un objectif mondial ainsi que mon objectif et mon défi personnels. Je me rappelle constamment de penser à qui est impliqué-e, quelle ressource est utilisée et quels déchets sont produits dans le cycle de vie d’un produit. Bien que ce soit un objectif délicat compte tenu des réglementations internationales, des politiques, des systèmes économiques et des intérêts politiques, je pense que c’est là que les individus peuvent apporter un changement.

On dit que les ODD sont un modèle de paix et de prospérité pour les personnes et la planète. Dans ce cas, la dignité et la lutte contre le racisme devraient être l’un des ODD. Pour atteindre les 17 objectifs, la lutte contre le racisme et l’utilisation d’une approche intersectionnelle sont essentielles. Sans aborder cette question et la prendre sérieusement en considération, il est impossible d’atteindre les objectifs de développement durable.”

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JASMINE ZHAO

Jasmine Zhao est une Canadienne de première génération, qui est née et a grandi à Calgary en Alberta. Elle a obtenu son diplôme en génie chimique de l’Université de Calgary en 2018. Elle aime particulièrement créer des liens avec les autres. En tant que bénévole de One Body Village Canada, un organisme à but non lucratif visant à améliorer la vie des enfants et des jeunes femmes victimes ou à risque d’exploitation et d’abus sexuels, Jasmine milite pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. Ses valeurs sont particulièrement alignées avec l’objectif de développement durable n° 5. Jasmine rêve d’un monde où chaque personne a accès aux ressources nécessaires pour réaliser son plein potentiel.

“Je suis très engagée et impliquée dans l’ODD 5 – L’égalité des genres.

L’égalité des genres est un droit humain fondamental. Il permet aux femmes d’avoir les outils et les compétences dont elles ont besoin pour prendre leurs propres décisions et prendre le contrôle de leur vie. Il donne aux femmes des chances égales à prendre place à la table, où leurs voix sont entendues. Il permet aux femmes de se montrer sans vergogne comme leur soi véritable. Je m’engage envers l’ODD 5 parce que l’égalité des genres nous concerne tous-tes. Lorsque nous autonomisons les femmes, nous autonomisons également les familles et les communautés, ce qui nous concerne tous-tes. Faire progresser l’égalité des genres comble les lacunes pour traiter d’autres problèmes comme la pauvreté, l’éducation et la santé.

L’égalité des genres est importante pour moi parce que je crois que nous avons tous-tes la responsabilité personnelle de défendre la justice sociale et la dignité humaine. Je crois qu’avoir le privilège de pouvoir utiliser ma voix et d’avoir accès à des opportunités que beaucoup n’ont pas, ne signifie pas que je l’ai mérité. Mais cela signifie que j’ai la responsabilité éternelle de lutter pour la justice sociale et humaine dignité, de lutter pour l’égalité car je crois que chaque individu a une valeur insurmontable et égale. Aucun-e de nous n’est libre tant que nous ne le sommes pas tous-tes.”

PATRICIA WEDAWIN

Patricia Wedawin est originaire de Gamèti aux Territoires du Nord-Ouest. Elle a 25 ans et vit actuellement à Ottawa en Ontario. Elle a déménagé en 2018 pour étudier et a obtenu son diplôme en tourisme et services de voyage du Collège algonquin en octobre 2020. Elle travaille aujourd’hui à temps plein dans une organisation à but non lucratif appelée Northern Youth Abroad, qui œuvre auprès des jeunes des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Northern Youth Abroad a plusieurs programmes pour renforcer l’appartenance identitaire et culturelle des jeunes. Ces programmes visent également à encourager la participation et la réussite des jeunes en leur permettant de vivre des expériences qui répondent à leurs besoins et aspirations.

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TARNBIR AULAKH

Tarnbir Aulakh est étudiante au baccalauréat en sciences à l’Université Queens, où elle se spécialise en kinésiologie avec un certificat en créativité, entrepreneuriat et innovation. Après l’obtention de son diplôme, Tarnbir envisage d’effectuer une double maîtrise en médecine et en santé publique. En tant que citoyenne du monde et militante, Tarnbir est dévouée à l’atteinte des 17 objectifs de développement durable. Son intérêt pour la santé mondiale, notamment celle des populations vulnérables, est né de son engagement à Queens, de ses projets de recherche et de ses échanges avec des mentor.e.s. En tant que participante au programme de Jeunes leaders, Tarnbir espère pouvoir échanger avec d’autres jeunes partageant la même vision qu’elle ainsi que des enseignant.e.s et des PMO de partout au Canada.

“L’ODD qui me passionne le plus est l’ODD 3 – Bonne santé et bien-être.

Cet ODD englobe tous les individus, y compris les populations vulnérables. J’ai l’impression que c’est une domaine d’étude pertinente à l’état actuel de la pandémie de COVID-19. En outre, j’espère entrer dans le domaine de la santé mondiale et de la médecine, donc j’ai l’impression que cela sera un thème récurrent tout au long de ma carrière professionnelle.

La santé est individualisée pour toutes les personnes et ne peut pas simplement être considérée comme une solution « taille unique ». Par conséquent, afin d’atteindre cet ODD, nous devons travailler collectivement pour trouver des solutions innovantes et essayer activement de réduire les obstacles et les inégalités en matière de santé à l’échelle mondiale.”

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TONY LLORENTE

Tony Llorente est originaire de Tuburus, une communauté autochtone éloignée dans la région Bosawas. Il a étudié pendant plusieurs années à Managua au niveau secondaire et collégial, avec l’appui de Change for Children, puisqu’il n’y avait pas d’école secondaire dans cette région à l’époque. Il participe actuellement à un projet novateur mis en œuvre par Change for Children, qui a pour objectif de mettre des ressources pédagogiques à la disposition d’enseignant.e.s et d’élèves. Il aime apprendre et partager des expériences vécues. Il est enthousiaste à l’idée de développer de nouvelles compétences et de vivre de nouvelles expériences au contact des autres membres participant au programme.

“Mon poste actuel chez Change for Children se concentre sur le plaidoyer pour une éducation de qualité. Cet objectif ouvre des portes pour la mise en œuvre et la réalisation d’autres ODD. Grâce à ce projet technologique innovant, nous nous engageons à défendre les droits des enfants à l’éducation dans un coin défavorisé d’Amérique centrale, en particulier, à défendre la restauration des droits des peuples autochtones à leur culture, leur langue et leurs traditions. 

Les objectifs principaux que nous cherchons à atteindre sont la réduction de la pauvreté (ODD #1), le renforcement de l’égalité des genres (ODD #5) et la restitution des droits à la préservation de la culture et des traditions (ODD #16). À long terme, nous visons à créer plus d’opportunités telles que de mener à la faim zéro (ODD #2) et de favoriser l’accès à un travail décent et de contribuer à la croissance économique (ODD #8). 

Je crois que tous les 17 ODD ne sont réalisables et possibles que grâce à une éducation de qualité. Je suis heureux de faire partie d’un projet et d’un programme qui me permettent de travailler à la promotion et, d’une certaine manière, à la réalisation de nombreux objectifs de développement durable, en particulier, en faveur de mes communautés autochtones.”

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VIRGINIE FLAVIE NKEUNGA TAGWA

Virginie Flavie Nkeunga Tagwa a 26 ans et est originaire du Cameroun. Elle vit actuellement au Canada, plus précisément à Rouyn-Noranda où elle effectue ses études collégiales en techniques de travail social. Elle est aussi stagiaire bénévole en éducation à la citoyenneté mondiale au Centre de solidarité internationale Corcovado. La mission du Centre consiste à soutenir les populations vulnérables du Sud dans l’amélioration de leurs conditions de vie en réalisant, en partenariat avec ces populations, des projets durables de coopération internationale. Le Centre sensibilise également la population de l’Abitibi-Témiscamingue à la solidarité internationale et à la consommation responsable. En participant à ce programme, Virginie désire partager son expérience avec les autres ainsi qu’apprendre et acquérir les connaissances nécessaires pour être une bonne leader au service de sa communauté.

“Les objectifs de développement durable sur lesquels j’aimerais faire des activités d’engagement du public sont :

  • ODD 3, L’accès à une bonne santé : Certains pays du Sud manquent des centres de santé adéquats pour prendre les gens en charge et les soigner comme il faut.
  • ODD 4, L’accès à une éducation de qualité : L’éducation est un moyen indéniable pour sortir de la pauvreté. Or, certaines personnes à travers le monde n’ont pas cette opportunité. Donc, en sensibilisant ma communauté à cette réalité, je désire que des projets concrets émergent pour soutenir solidement ces populations, surtout les enfants et les jeunes qui sont la relève de demain.
  • ODD 8, L’accès à des emplois décents : Je voudrai sensibiliser les jeunes aux difficultés d’accès à l’emploi des populations des pays du Sud et à les pousser à s’engager pour activer le changement, créer des emplois et permettre à ses populations de trouver du travail décent et ainsi limiter l’exploitation des enfants.
  • ODD 10, La réduction des inégalités : Je voudrai sensibiliser les jeunes aux bienfaits du commerce équitable des producteurs-trices et cultivateurs-trices des pays du Sud. En achetant un produit équitable, ils-elles contribuent à faire en sorte que les producteurs-trices et travailleurs-es du Sud aient non seulement une place importante dans le commerce mondial, mais aussi un salaire décent qui reflète leurs efforts.
  • ODD 12, La consommation responsable : Je voudrai pousser les jeunes à polluer moins l’environnement et à consommer de façon responsable, par exemple, opter pour des produits équitables, locaux, réutilisables ou compostables.”

XAVIER JOHN

Xavier John, un diplômé en génie électrique, travaille à titre de professionnel en soutien administratif et possède une expérience et formation en administration. Il est arrivé au Canada en tant qu’étudiant international et il est maintenant résident permanent. À l’université, il était un des leaders de l’association étudiante catholique de McMaster. Il a organisé plusieurs événements étudiants qui ont connu un grand succès. Il est passionné de musique et il aime jouer de la guitare ― il joue régulièrement de la guitare dans la chorale de son église. Il croit en l’importance de redonner à sa communauté, en s’impliquant bénévolement pour la Ahaan Foundation afin de l’appuyer dans divers projets et activités à Régina. Son service à la clientèle est exemplaire. Il travaille actuellement en tant qu’assistant gérant à l’hôtel Ramada. Il milite pour un monde meilleur et plus durable pour toutes et tous et œuvre à l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies. Il se définit comme faisant partie d’une minorité visible.

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Inter-Council Network-Réseau de coordination des conseils