
Cette série en deux parties sur l’engagement du public, qui vous est présentée par le Réseau des conseils, examine les pratiques actuelles en matière d’engagement du public et explore des pratiques alternatives pour des approches plus décoloniales, antiracistes et féministes de l’engagement du public. La première séance (24 mars à 11 h HNE) proposera des réflexions de la part des participant-e-s engagés dans un projet de recherche examinant les approches décoloniales en engagement du public, tandis que la deuxième séance (25 mars à 12 h HNE) sera une séance d’apprentissage axée sur les outils pratiques et les stratégies.

Soyez des nôtres lors d’un webinaire le jeudi 24 mars à 11h (HAE) pour réfléchir à l’engagement du public. Le webinaire est basé sur le projet de recherche actuel du RCC qui explore les approches décoloniales, antiracistes et féministes de l’engagement du public. Ce sera une occasion de partager des idées méthodologiques et des résultats préliminaires tels que présentés par un groupe de participants à la recherche provenant de différents lieux, histoires et communautés de connaissances. Vous entendrez des militants, des jeunes leaders, des défenseurs communautaires et des organisateurs féministes du Canada, provenant du Botswana, du Kenya, de l’Équateur, d’Haïti et de la République dominicaine. Ce sera également d’une excellente occasion pour réfléchir à nos pratiques d’engagement du public dans un espace collectif et de concevoir des outils et des pratiques alternatives qui peuvent informer nos activités d’engagement du public.

Le panel a réuni :

Hailey Vidler
Hailey est la responsable de l’engagement et de l’évaluation chez Engage Nova Scotia. Elle travaille pour l’organisation depuis 2016, avec une brève interruption pour terminer une maîtrise en leadership stratégique visant la durabilité, à Karlskrona en Suède. Après avoir grandi en Ontario, Hailey est tombée en admiration de tout ce qui est Miꞌkmaꞌki en Nouvelle-Écosse lorsqu’elle a déménagé ici il y a dix ans pour obtenir son diplôme de premier cycle en études du développement et en anthropologie à l’Université St. Francis Xavier. Sa vie professionnelle et personnelle est ancrée dans l’importance des relations et de l’écoute profonde; ceci guide son approche à l’égard de l’initiative Qualité de vie de la Nouvelle-Écosse, en coordonnant les équipes de leadership locales, en concevant et en facilitant les engagements publics et en soutenant un large éventail de collaborations intersectorielles. En dehors de son travail avec Engage, on peut la trouver en train de socialiser (en toute sécurité sanitaire), de poursuivre ses projets créatifs et d’essayer de donner une chance à ses plantes maison.

John Ciza
Détenteur d’un diplôme de Master(Maîtrise) en Paix et réconciliation, option : Ressources naturelles, environnement, paix et développement durable à l’Université Catholique de Bukavu(UCB) ainsi que d’un diplôme de Licence (Bac+5) en droit à l’Université Officielle de Bukavu(UOB). Enseignant et chercheur d’universités ici en RDC. Je suis également activiste des droits humains et préoccupées par les questions environnementales où j’ai eu à réaliser quelques articles pertinents. Coordonnateur National de l’Organisation sans but lucratif dénommée Front Commun pour la Protection de l’Environnement et des Espaces Protégés, en sigle « FCPEEP-RDC », une qui intervient dans divers domaines notamment la protection de l’environnement, la promotion de l’égalité de genre, les droits humains, la défense des droits des femmes et jeunes filles ainsi que des autres groupes marginalisés comme les peuples autochtones pygmées, la souveraineté alimentaire, l’agriculture durable…comme vous pouvez voir certaines de nos activités sur le terrain via notre site web : www.fcpeep-rdc.org Point focal national des Organisations de la Société Civile en RDC accréditées à la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification(UNCCD). Point focal du territoire de Kabare/Sud-Kivu/RDC de la société civile environnementale et agro-rurale du Congo.

Leticia Rojas Miranda
Je m’appelle Kimy/Leticia Rojas Miranda. J’ai un doctorat en sociologie et anthropologie et j’ai de l’expérience dans les études touchant aux trans/féminismes, aux migrations et aux identités sexuelles et de genre. Je suis chercheur.e, activiste/artisviste issu.e de la diaspora tant dans l’État espagnol qu’en Abya Yala. Je participe au mouvement féministe en Équateur depuis1999. Je vis entre Madrid (Espagne), Quito et Guayaquil (Équateur) depuis 2008. En compagnie d’autres activistes, je participe au collectif Migrantes Transgresorxs (Migrant.e.s en transgression) depuis 2009 et au collectif Ayllu en Espagne depuis 2017. La recherche et la création artistique et activiste sont des aptitudes que je développe depuis 12 ans. Mes projets récents comportent : « Mapeo de Feminismos Negros en Abya Yala » (Cartographie des féminismes noirs à Abya Yala); « Re-existencia transfronterizas “entre aquí y allá” » (Réexistence transfrontalière « entre ici et là-bas ») (Chapitre Équateur, 2020); l’exposition collective « Don’t blame us for what happened / No nos culpen de lo que pasó » (Ne nous blâmez pas pour ce qui est arrivé) du collectif Migrantes transgresorxs // collectif Ayllu; la Biennale de Sydney, NIRIN-2020, à Artspace. Je fais également partie du POPS, Programa Orientado a Prácticas Subalternas (programme centré sur les pratiques subalternes), un projet de formation et de recherche lancé par le Centro de Residencias Artísticas, Matadero-Madrid en 2018, dont la quatrième édition en collaboration avec le GLEFAS (Grupo Latinoamericano de Estudio, Formación y Acción Feminista) tire à sa fin.

Marie-Eve Marleau
Marie-Eve Marleau s’implique depuis les quinze dernières années au sein de luttes sociales contre les projets extractifs et pour la justice écologique. Elle assume la coordination du Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL), une organisation de solidarité internationale, basée à Montréal, qui travaille qui travaille à la défense et à la promotion des droits humains en réciprocité avec les mouvements sociaux et les communautés d’Amérique latine dans la lutte en faveur d’une justice sociale, environnementale, économique et culturelle. Les actions du CDHAL contribuent à l’élaboration d’une analyse critique des structures oppressives, de notre société et de la solidarité internationale, ainsi qu’à la sensibilisation et la mobilisation du public québécois.

Sonia Audi
Sonia Audi est une personne queer du Kenya, féministe non binaire, artiste et créatif.ve. Mué.e par ses aptitudes et sa passion pour la défense des droits et le récit, iel milite pour un monde inclusif où les personnes LGBTQ+ sont libres d’exister en toute authenticité. Cela se manifeste dans son travail de coordination de programme à Jinsiangu, une organisation kényane qui œuvre à améliorer les conditions de vie et le bien-être des personnes intersexes, transgenres et non conformes dans le genre. Sonia effectue également de l’organisation communautaire à Queerhive Kenya, un organisme de soutien social créatif et centré sur les jeunes qui s’adresse aux fxmmes lesbiennes, bisexuelles et queers et aux personnes non conformes dans le genre. Sonia a également participé à de nombreux projets créatifs collaboratifs tels que Meanwhile par Qintu Collab, Rainbow Childhoods par GALCK, New Rain par Minority Womyn in Action et Emergence par Holaafrica.

Modératrice de webinaire
Jordan Smith
Jordan Smith est une femme mi’kmaq de la Première Nation de Glooscap. Elle est née et a grandi sur son territoire traditionnel et ancestral de Mi’kma’ki. Après avoir obtenu son diplôme de l’Université Acadia (promotion de 2014), Jordan a commencé à travailler pour le programme Mi’kmaw Physical Activity Leadership (MPAL), où elle a développé sa passion pour le développement des communautés autochtones. En utilisant la “vision à deux yeux” comme principe directeur, son travail est axé sur l’engagement de diverses cultures et l’établissement de relations solides, ainsi que sur le leadership des jeunes pour créer des communautés autochtones prospères. Jordan travaille actuellement au sein du Conseil atlantique pour la coopération internationale en tant qu’agente pour le programme “Our Communities, Our Voices” (nos communautés, nos voix), programme qui cherche à amplifier la voix des jeunes leaders autochtones dans la région de l’Atlantique. Elle est également animatrice pour les modules d’entraînement autochtones et prévoit se porter bénévole lors des prochains Jeux autochtones de l’Amérique du Nord (JAAN) en 2023.
Le panel a réuni :

Alicia Méndez Meddina:
Je m’appelle Alicia Méndez Medina et je suis née le 6 juin 1986 à Santo Domingo en République dominicaine. Je viens du quartier de Herrera dans l’ouest de la ville. L’ambiance, les luttes et les histoires autour des frontières de ce lieu où a grandi ma mère m’ont permis de construire et reconstruire des histoires transnationales centrées sur le caractère marginal d’un quartier diversifié, pauvre, éloigné et magnifique. J’ai étudié les arts dramatiques, spécialité en dramaturgie à la Escuela Nacional de Arte Dramático (ENAD). Avant cela, j’ai étudié la communication sociale, spécialité journalisme, à la Universidad Autónoma de Santo Domingo (UASD) (diplôme en cours). J’ai également participé au chœur de poésie de la UASD. Cette forme de militance dans la déclamation poétique m’a fait découvrir plusieurs endroits de notre planète. En 2020, j’ai contribué au Fanzine Pandémico (zine pandémique) du collectif argentin Catalina Clandestina. Une de mes poésies apparaît dans l’anthologie Te quiero mi cielo publiée en 2018 par la maison d’édition chilienne La Fonola Cartonera. J’ai également été reportrice pour le journal El grillo, un média créé par les mouvements sociaux pour faire entendre leur voix. J’ai mené divers reportages pour des organisations de la société civile portant sur les thèmes des carences économiques, du manque de services et de l’appauvrissement touchant les quartiers du bassin Ozama Isabela à Santo Domingo. J’écris depuis la marge, depuis mon afrodescendance, à propos des inégalités sociales, du déracinement, des frontières et de l’amour, du désamour. Je suis une activiste féministe/antiraciste et mon savoir-faire littéraire est traversé par cette manière de voir le monde. Je fais actuellement partie du collectif Junta de Prietas. Cet espace de rencontre et de possibilités féministe, antiraciste et décolonial œuvre à une action politique libératrice pour mettre en évidence les pratiques racistes et les déconstruire.

Priscilla Purtschert Baquerizo
Priscilla (25 ans, iel/elle) est un.e anthropologue queer dont la maîtrise, obtenue en 2019, portant sur l’anthropologie et la citoyenneté durable. Iel est présentement responsable de la co-coordination du programme Navegando Libres, de l’organisation Taller de Comunicación Mujer, qui offre un accompagnement féministe aux personnes survivantes de violence de genre en ligne. Iel s’intéresse à l’antiracisme, à l’éducation sexuelle, aux droits numériques, au féminisme intersectionnel et aux manières dont leur imbrication mutuelle permet d’imaginer et de construire des futurs durables.

Websterlie D. ROSA:
Je suis née dans la commune des Cayes du département du Sud. J’ai 26 ans et je vis actuellement dans la commune d’Arniquet. Mémorante en sciences juridiques, Coordonnatrice régionale de la Croix-Rouge jeunesse du Sud. Coordonnatrice et fondatrice de l’organisation FEMMES VOLONTAIRES POUR UNE NOUVELLE HAITI (FVNH), organisation de la société civile qui œuvre à Arniquet. Membre de FAC-SUD, organisation de la société civile qui œuvre dans le Sud et qui siège aux Cayes Membre de GCER-HAITI, organisation de la société civile œuvrant dans le Sud, siège aux Cayes Je suis une femme très dynamique, discrète, intelligente, féministe engagée dans la cause des femmes

Modératrice de atelier
Sydney Piggott:
Sydney Piggott (elle) est une leader de la société civile et une défenseuse de l’équité, de l’inclusion et de la justice sociale à l’échelle mondiale. Elle est directrice de l’engagement communautaire à Elevate — une organisation qui met en lien les leaders d’opinion, les innovatrices et innovateurs, ainsi que les décideuses et décideurs politiques pour résoudre des problèmes sociaux complexes. C’est aussi le siège canadien des objectifs de développement durable des Nations Unies. Sydney a été invitée à titre d’experte dans plusieurs forums internationaux, dont la Commission de la condition de la femme, la conférence Women Deliver, la conférence de l’Union interparlementaire pour les jeunes parlementaires et RightsCon. Avant d’occuper son poste actuel chez Elevate, Sydney était directrice des programmes et des projets à YWCA Canada. Passionnée par le soutien aux jeunes actrices et acteurs de changement, Sydney a travaillé à titre de mentor avec plusieurs organisations jeunesse, y compris la plateforme des jeunes décideuses et décideurs politiques de l’Ontario Council for International Cooperation, le programme AGIR de l’organisme L’apathie c’est plate, la Cohorte X de Community Knowledge Exchange et le défi en ligne Thinkathon en partenariat avec l’Union européenne. Elle est également contributrice à Btchcoin News, une boursière Fulbright Canada et une leader émergente en matière de politiques au sein du programme Future Leaders Connect du British Council. Sydney est titulaire d’une maîtrise en affaires internationales de l’Université de Toronto, où elle a été cofondatrice du Collectif féministe intersectionnel, boursière du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, et chercheuse à la Reach Alliance. Sydney est également titulaire d’un baccalauréat en études du développement international de l’Université McGill. Elle apporte une perspective féministe intersectionnelle à tous ses travaux qui sont aussi éclairés par son fier patrimoine afro-antillais.