Le projet de la Semaine du développement international du RCC, Art2030, a rassemblé huit artistes de diverses communautés à travers le Canada et les a engagés dans la production d'un zine axé sur l'ODD 10 : Réduction des inégalités.
Emel Tabaku (née en 1999) est une artiste interdisciplinaire albanaise-canadienne basée à Toronto. Ses œuvres sont profondément engagées dans des aspects de son héritage musulman albanais liés à l'histoire et aux couches de lieux pour dévoiler la mémoire à travers l'abstraction, le collage et la superposition de peinture. Sa pratique matérielle ne peut être séparée de la profondeur impressionnante de ses recherches alors qu’elle documente les luttes visant à façonner les identités musulmanes des Balkans en Amérique du Nord. Emel termine actuellement sa thèse de BFA, « 'On Finding Home': the Role of Reimagined Urban Spaces in One's Search for Identity and Belonging », à l'Université OCAD, avec une spécialisation en dessin et peinture et une mineure en histoire de l'art. Ses recherches portent sur les communautés diasporiques, analysant les impacts de la migration sur la formation de l'identité et l'appartenance. En dehors du monde universitaire, Emel Tabaku a fondé RCAD Initiative : Redefining Communities through Art + Design pour amplifier les voix des communautés de jeunes sous-représentées grâce au mentorat narratif, à la formation aux compétences entrepreneuriales et au dialogue innovant.
Jenny Bien-Aimé est une illustratrice haïtienne de première génération basée à Montréal, Québec, Canada. Diplômée du Collège Dawson où elle a étudié l'illustration, son travail se concentre sur l'exploration de l'expérience humaine en transmettant une atmosphère onirique en utilisant la lumière, les couleurs, l'attention aux détails et la composition. Son objectif est de raconter des histoires qui approfondissent l'exploration psychologique des personnages de l'histoire et la construction d'un monde tout en maintenant un environnement détendu. Elle s'inspire principalement de la nature et des hommes qui la composent.
Kate est actuellement responsable de la gouvernance autochtone et des pratiques et politiques décoloniales chez VIDEA. Elle a une formation en travail de soutien aux familles autochtones, avec son baccalauréat (?) en études de justice à l'Université Royal Roads, où elle a reçu la Médaille du lieutenant-gouverneur pour l'inclusion, la démocratie et la réconciliation. Kate poursuit également actuellement une maîtrise en géographie à l'Université de Victoria, où ses recherches visent à centrer les jeunes autochtones sur les connaissances traditionnelles et la gouvernance des terres et de l'eau en Tanzanie. Kate est située sur le territoire traditionnel du peuple de langue Lkwungen et est Inuk du côté de son père de la famille Adams. Elle est présidente par intérim du Comité consultatif sur la jeunesse de la Commission canadienne pour l'UNESCO. Elle a assisté à la COP25 Madrid au sein de la délégation de l'Association pour les Nations Unies au Canada et à la 11ème Forum annuel des jeunes de l'UNESCO à Paris en 2019, où elle a été la première jeune autochtone à représenter le Canada. En plus de la Commission sur la condition de la femme 65, elle a également pris la parole lors de l'événement parallèle du BCCIC à l'occasion de l'Égalité des générations à Paris en 2021. Kate est passionnée par la décolonisation de l'éducation et l'intégration des systèmes de connaissances et des perspectives autochtones dans des espaces pour créer des relations et un changement significatifs.
Mackenzie Brown est une femme crie de la Nation crie de Sturgeon Lake, résidant actuellement à Amiskwaciwaskahikan, à Edmonton. Elle est artiste, batteuse, entrepreneure touristique, philanthrope et défenseure des jeunes à risque de la région d'Edmonton. Mackenzie et sa mère jouent le rôle de « Warrior Women ». Ils jouent du tambour et enseignent partout en Alberta pour la Conférence des enseignants du nord de l'Alberta, le festival annuel Jasper Dark Skies, la conférence Youth Dream Catchers, la fête du Canada, les festivités de la Journée des Autochtones et plus encore. En plus de jouer du tambour, Mackenzie est également un passionné d'acrylique et d'artisan d'artisanat traditionnel des Premières Nations. Son art a été présenté à la Pump House Gallery, à l'Edson Gallery Museum, à la Grey Gallery Grant MacEwan, reconnu pour le Alberta Indian Arts and Crafts Award de 2017, présenté au Alberta Business Competition 2017 et vendu à des personnes voyageant dans le monde entier à Jasper. Pavillon du Parc. Elle est la récente récipiendaire du prix Esquao 2019 pour l'avenir des enfants, de la femme autochtone de l'année 2019 de l'Assemblée des Premières Nations de l'Alberta et du Top 30 under 30 de l'Alberta Corporation for Global Cooperation 2020. Mackenzie a également été récemment soulignée comme la seule autochtone et Artiste albertaine à l'émission de télé-réalité Landscape Artist of the Year Canada où elle s'est classée parmi les 3 meilleures finalistes.
Miguel Noe Morales Lozano est un-e canadien-ne salvadorien-ne de première génération, né-e et élevé-e à Winnipeg, au Manitoba. Morales-Lozano utilise son identité queer et ses liens étroits avec son héritage salvadorien pour influencer son travail, en créant des peintures colorées et pleines d’émotions. Iel en est actuellement à sa troisième année de baccalauréat en beaux-arts à l’Université d’Art + Design d’Emily Carr, avec un accent sur la peinture d’arts visuels.
Nathan est un Saulteaux Anishnabe de Côte, sur le territoire du Traité 4. Ils s’identifient comme 2Spirit et Gender Queer. L'écriture créative a été un exutoire pour les difficultés et les succès de Nathan. Ils sont très passionnés par la poésie, l’art des mots, les paroles et la rédaction d’essais tout au long de leurs études postsecondaires. La justice sociale et les arts libéraux sont le point fort de Nathan et ils aspirent à être un défenseur en utilisant leur voix et leur leadership parmi leurs pairs et ceux qu'ils croisent au cours de leur vie. Bien que Nathan lutte contre les difficultés et les pertes, il reste optimiste, plein d'espoir et anticipe avec impatience la mise en œuvre d'un changement social grâce à l'utilisation des mots.
Stormy Bradley est originaire des Tr'ondëk Hwëch'in et d'ascendance norvégienne et a terminé les bases du programme d'art à l'École des arts visuels de Dawson City, au Yukon. Stormy est un artiste multidisciplinaire utilisant des matériaux issus de la terre mêlant les connaissances traditionnelles pour créer des œuvres contemporaines. À travers son travail, elle explore les thèmes de l'identité, du féminisme intersectionnel et de la décolonisation.
Victoria Daaboul est née au Liban en 1988. Sa famille s’est enfuie au Canada alors qu’elle était encore bébé, pendant la guerre civile au Liban, et est restée installée ici depuis. Elle a grandi à Montréal, au Québec, jusqu’à son déménagement à Halifax en 2012. Elle s’est intéressée à la photographie dès son jeune âge et a surtout fait de la photographie de film 35 mm pendant plus de la moitié de sa vie.
Emel Tabaku (née en 1999) est une artiste interdisciplinaire canadienne albanaise de Toronto. Ses œuvres sont profondément liées à divers aspects de son héritage albanais musulman, intégrant histoire et espaces pour déployer la mémoire à travers l’abstraction, le collage et la superposition de peinture. Sa pratique matérielle ne peut pas être séparée de la profondeur impressionnante de ses recherches, elle qui documente les luttes pour façonner les identités musulmanes des Balkans en Amérique du Nord. Emel termine actuellement sa thèse intitulée « On Finding Home: the Role of Reimagined Urban Spaces in One’s Search for Identity and Belonging », qui porte sur le rôle des espaces urbains réinventés dans la recherche de l’identité et de l’appartenance, à l’Université OCAD, avec une majeure en dessin et peinture, et une mineure en histoire de l’art. Ses recherches portent sur les communautés de la diaspora, analysant les impacts de la migration sur la formation de l’identité et l’appartenance. En dehors du milieu universitaire, Emel Tabaku a fondé l’initiative RCAD : Redéfinir les communautés par l’art et le design pour amplifier les voix des communautés de jeunes sous-représentées grâce au mentorat en narration de récit, à la formation aux compétences entrepreneuriales et au dialogue novateur.
Jenny Bien-Aimé est une illustratrice haïtienne de première génération basée à Montréal, Québec, Canada. Elle est diplômée du collège Dawson où elle a étudié l’illustration. Son travail consiste à explorer l’expérience humaine en véhiculant une atmosphère onirique à travers l’utilisation de la lumière, des couleurs, l’attention aux détails et la composition. Son objectif est de raconter des histoires qui approfondissent l’exploration psychologique des personnages que l’on trouve dans la narration et la construction d’un monde tout en conservant un environnement détendu. Elle s’inspire principalement de la nature et des gens qui la composent.
Kate est actuellement responsable de la gouvernance autochtone et des pratiques et politiques décoloniales chez VIDEA. Elle a de l’expérience dans le travail de soutien auprès de familles autochtones, et un baccalauréat en études sur la justice de l’Université Royal Roads, où elle a reçu la Médaille du lieutenant-gouverneur pour l’inclusion, la démocratie et la réconciliation. Kate poursuit actuellement une maîtrise en géographie à l’Université de Victoria, où ses recherches portent sur le centrage des jeunes autochtones dans les connaissances traditionnelles et la gouvernance de la terre et de l’eau en Tanzanie. Kate habite le territoire traditionnel des Lkwungen et est Inuk du côté de son père, la famille Adams. Elle est présidente par intérim du conseil jeunesse de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Elle a participé à la COP25 à Madrid dans le cadre de la délégation de l’Association des Nations Unies au Canada et au 11ème e Forum annuel de la jeunesse de l’UNESCO à Paris en 2019, où elle a été la première jeune autochtone à représenter le Canada. En plus de participer à la Commission de la condition de la femme 65, elle a fait une présentation lors de l’événement parallèle du BCCIC au Forum Génération Égalité à Paris en 2021. Kate est passionnée par la décolonisation de l’éducation et par l’intégration des systèmes de connaissance et des perspectives autochtones dans différents espaces pour créer des relations significatives et favoriser le changement.
Mackenzie Brown est une femme autochtone de la Nation crie de Sturgeon Lake qui réside actuellement à Amiskwaciwaskahikan, à Edmonton. Elle est interprète, percussionniste, entrepreneure en tourisme, philanthrope et défenseure des jeunes à risque dans la région d’Edmonton. Mackenzie et sa mère performent en duo sous le nom « Warrior Women ». Elles jouent du tambour et enseignent à travers l’Alberta pour la Conférence des enseignants du Nord de l’Alberta, le festival annuel Jasper Dark Skies, la conférence Youth Dream Catchers, la fête du Canada, les festivités de la Journée nationale des Autochtones et plus encore. En plus de jouer du tambour, Mackenzie est aussi une artiste fervente de l’acrylique et une artisane traditionnelle des Premières Nations. Son art a été présenté à la Pump House Gallery, au Edson Gallery Museum et à la Gray Gallery Grant MacEwan. Il a été reconnu pour le prix de l’Alberta Indian Arts and Crafts en 2017, présenté dans le cadre de l’Alberta Business Competition 2017 et vendu à des voyageurs du monde entier au Jasper Park Lodge. Elle a récemment reçu le prix Esquao 2019 pour l’avenir des enfants, a été élue Femme autochtone de l’année en 2019 par l’Assemblée des Premières Nations de l’Alberta et a été sélectionnée dans le Top 30 de moins de 30 ans de l’Alberta Council for Global Cooperation en 2020. Mackenzie a également été mise en vedette récemment comme seule artiste autochtone et albertaine à l’émission de télé-réalité Landscape Artist of the Year Canada, où elle s’est classée parmi les 3 finalistes.
Miguel Noe Morales Lozano est un-e canadien-ne salvadorien-ne de première génération, né-e et élevé-e à Winnipeg, au Manitoba. Morales-Lozano utilise son identité queer et ses liens étroits avec son héritage salvadorien pour influencer son travail, en créant des peintures colorées et pleines d’émotions. Iel en est actuellement à sa troisième année de baccalauréat en beaux-arts à l’Université d’Art + Design d’Emily Carr, avec un accent sur la peinture d’arts visuels.
Nathan est Anishnabe Saulteaux de la Première Nation Cote sur le territoire du Traité 4. Il s’identifie comme bispirituel et queer. L’écriture créative a été un débouché pour les difficultés et les succès de Nathan. Il a fait preuve de passion pour la poésie, l’art des mots, les paroles de chansons et la rédaction de dissertations dans le cadre de son éducation postsecondaire. La justice sociale et les arts libéraux sont des forces de Nathan et il aspire à militer en utilisant sa voix et son leadership auprès de ses pairs et de toutes les personnes qui croiseront son chemin au cours de leur vie. Bien que Nathan doive faire face à des difficultés et à des pertes, il reste optimiste et rempli d’espoir, et il espère ardemment pouvoir contribuer au changement social en utilisant ses mots.
Stormy Bradley est d’origine Tr’ondëk Hwëch’in et norvégienne. Elle a terminé les bases du programme d’art de l’École des arts visuels de Dawson City, au Yukon. Stormy est une artiste multidisciplinaire utilisant des matériaux de la terre et intégrant des connaissances traditionnelles pour créer des œuvres contemporaines. Par son travail, elle explore les thèmes de l’identité, du féminisme intersectionnel et de la décolonisation.
Victoria Daaboul est née au Liban en 1988. Sa famille s’est enfuie au Canada alors qu’elle était encore bébé, pendant la guerre civile au Liban, et est restée installée ici depuis. Elle a grandi à Montréal, au Québec, jusqu’à son déménagement à Halifax en 2012. Elle s’est intéressée à la photographie dès son jeune âge et a surtout fait de la photographie de film 35 mm pendant plus de la moitié de sa vie.