Haruka Aoyama a rejoint le programme Jeunes Leaders d’Activer le changement en 2021 alors qu’elle recherchait des moyens concrets de passer à l’action en vue d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. Haruka est née et a grandi à Okayama au Japon. Elle a ensuite emménagé à Kjipuktuk, Mi’kma’ki (Halifax) en 2016. Après avoir effectué des études en environnement, développement durable et société ainsi qu’en science politique à l’Université Dalhousie, Haruka a commencé à travailler comme adjointe législative. Peu de temps après l’obtention de son diplôme, Haruka est devenue membre du Youth Advisory Council (YAC – Comité consultatif jeunesse) du Conseil atlantique pour la coopération internationale (CACI).
J’ai découvert le programme Jeunes Leaders d’Activer le changement par le CACI et je me suis impliquée auprès du CACI même après la fin de mon mandat comme membre du YAC – le CACI étant un partenaire du programme Jeunes Leaders. En tant que jeune n’ayant jamais entrepris d’action militante, le programme Jeunes leaders m’a permis de faire mes premiers pas. Grâce aux rencontres en ligne, nous avons pu développer nos connaissances et compétences en engagement du public sur les ODD, la coopération internationale, l’équité des genres, la justice climatique, et bien plus. Je me suis d’abord conscientisée, puis j’ai appris, et maintenant je passe à l’action.
Outre les rencontres en ligne avec des jeunes de partout au Canada, j’ai eu plusieurs rencontres avec le coordonnateur du programme et le CACI durant lesquelles nous avons passé en revue des plans d’action en matière d’engagement du public. J’ai appris à peaufiner mes idées et ma planification afin d’atteindre les objectifs. Avec l’appui de mes pairs, des personnes responsables de la coordination et d’une organisation partenaire du programme, j’ai pu être mieux outillée pour mettre en œuvre ma première action d’engagement du public en juillet 2021.
Après ma collation des grades, j’ai commencé à réfléchir à comment je pourrais contribuer à l’Accord de Paris et aux objectifs de développement durable (ODD) en créant un espace de dialogue pour les personnes immigrantes, les travailleurs étrangers et travailleuses étrangères ainsi que les personnes qui ne parlent pas couramment l’anglais.
Durant la même période, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse recherchait des personnes ou groupes pour mener une consultation auprès des personnes immigrantes et ainsi façonner les nouveaux objectifs du Nova Scotia’s Sustainable Development Goals Act (SDGA). Cela m’a amenée à démarrer une initiative connue sous le nom de Change Today Change Tomorrow..
J’ai contacté des ami.e.s et des étudiant.e.s internationaux, qui m’ont confirmé leur intérêt à participer à un échange sur le développement durable, l’économie inclusive et les changements climatiques. Avec leur appui et celui du programme gouvernemental, j’ai pu organiser un panel de discussion et créer le type d’environnement que j’aurais voulu avoir lorsque je suis arrivée en Nouvelle-Écosse.
Cette première activité a ouvert la porte à de nombreuses possibilités d’engagement en vue d’atteindre les objectifs de développement durable.
Le journal local (Chronicle Herald) a cité mon projet, mon employeur (Halifax Regional Municipality) a rédigé un article à mon sujet dans leur infolettre et le rapport What We Heard découlant du panel a été lu par les candidat.e.s aux élections provinciales 2021 en Nouvelle-Écosse. Deux partis, le Parti libéral et le Nouveau parti démocratique, ont d’ailleurs soumis une lettre en réponse aux questions posées entourant l’économie inclusive. Avec quelques actions et l’aide des journaux locaux et des candidat.e.s aux élections, nous avons pu accroître notre portée.
Merci à Jackie Dowling du CACI, à Sebastián Vielmas, et à plusieurs autres personnes rencontrées grâce au programme Jeunes leaders qui m’ont permis de transformer mes idées en actions concrètes.