2023: Quatrième cohorte

Je m’appelle André Diasivi Flam, je suis Congolais résidant en République démocratique du Congo. Je suis médecin de formation et depuis 2010 j’ai participé et travaillé comme bénévole dans plusieurs campagnes de vaccination et enquêtes nutritionnelles organisées par le Programme National de Nutrition (PRONANUT). Faisant face à plusieurs réalités sur terrain dans mon pays, je me suis engagé à militer pour l’ODD 2 : la lutte contre la faim, car le secteur de l’alimentation et l’agriculture offre des solutions clés pour le développement et il est au cœur de l’éradication de la faim et la pauvreté dans le monde. C’est dans cette optique que j’ai créé une entreprise qui œuvre dans le secteur agricole plus particulièrement dans la production.

Je suis également intéressé par l’ODD 3 : Accès à la santé du fait que la santé est un élément crucial dans le développement humain. Il faut donner à tout le monde les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de toutes et tous, peu importe leur âge. Il est essentiel pour le développement durable.

Je m’appelle Boubacar Ba né à Kafountine, une commune située au Sud du Sénégal dans la région de Ziguinchor. Je suis titulaire d’une licence en gouvernance et développement territorial avec comme spécialité administration et gestion des collectivités territoriales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar Je suis un jeune leader très actif dans les mouvements associatifs et plusieurs fois Président d’Associations scolaires, initiateur et membre fondateur de l’Union des Elèves Dynamiques et Solidaires de Kafountine et chargé des relations extérieures du comité de pilotage de la Fédération des Amicales du Département de Bignona .

Le premier ODD qui me passionne est l’ODD 1 : Éradication de la pauvreté. La faim n’est plus un problème d’insuffisance de l’offre mondiale, mais principalement un déficit d’accès à la nourriture et aux moyens de production. Je suis convaincu qu’investir dans le développement local, créer des systèmes de protection sociale, établir des passerelles entre les villes et la campagne et s’efforcer de renforcer les revenus des principaux acteurs peuvent être une alternative solide et durable pour renverser ce phénomène.

Le deuxième ODD qui m’intéresse est l’ODD 10 : Réduction des inégalités, puisqu’il permet la création d’une communauté résiliente. Il devient urgent que nous, les jeunes adultes de demain, militons pour l’égalité des chances de se faire représenter, de se faire entendre lors de la prise de décision pour instaurer des idées novatrices pour pallier ces inégalités.

Pour l’ODD 13 : Lutte contre le changement climatique il faut d’abord noter que je suis natif et résident de la région naturelle de la Casamance poumon vert du Sénégal et les questions qui touchent à l’environnement et à l’agriculture me tiennent à cœur.

Je suis Frédéric Tindano, journaliste-communicateur et spécialiste en Gestion des projets et programmes de développement actuellement doctorant en Administration des affaires. Je travaille au Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques comme communicateur. Je vis actuellement au Burkina Faso, dans la partie occidentale de l’Afrique

L’ODD qui raisonne le plus en moi est celui du changement climatique (ODD 13). En effet, les changements climatiques impactent considérablement l’écosystème et les humains. Il faut donc renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques auxquels nous assistons. Pour ce faire, il faut urgemment renforcer la coopération intercommunale à travers notamment l’opérationnalisation du fonds vert, l’élaboration des politiques et planification nationales, via la sensibilisation des citoyens et la mise en place de systèmes d’alertes rapides. En plus de cet ODD, je voudrais rajouter celui de l’égalité des sexes, ODD 5, et l’autonomisation socioéconomique des femmes et filles. Tout au long de mon mandat, je mettrai à profit mon savoir, savoir-faire et savoir-être au profit de la recherche de solutions idoines en vue de réaliser ses objectifs ainsi que les autres ODD.

Depuis une dizaine d’années, je suis engagé aux côtés des associations qui promeuvent l’égalité du genre, l’autonomisation socioéconomique des femmes et luttent contre les changements climatiques et ses répercussions. Pour un monde meilleur, je reste fermement engagé dans ce sens. Le Programme Jeunes Leaders est une opportunité pour moi de partager mes connaissances pour l’atteinte de ces ODD.

Moi, Harveen Saini, je vis à Calgary, en Alberta. J’ai obtenu un diplôme de l’Université de Calgary en kinésiologie, avec une mineure en psychologie, et un certificat en études du leadership. Je travaille comme assistante de recherche pour l’université et je fais du bénévolat dans plusieurs organisations de la ville. Une question très importante pour moi est d’éliminer les obstacles à la compréhension et à l’accès aux ressources en santé mentale.

Ces dernières années, la défense de la santé mentale a fait l’objet de nombreux efforts, services et efforts éducatifs, devenant ainsi plus tangible. Bien que l’afflux de ressources ait considérablement augmenté, il y a un manque d’éducation sur la signification et l’aspect de la santé mentale dans les groupes démographiques divers et ethniques. C’est l’ODD 3 : Accès à la santé, qui m’interpelle le plus, car je crois fermement qu’il faut éduquer et soutenir les personnes de tous horizons en matière de santé mentale, en particulier celles qui appartiennent à des communautés ethnoculturelles.

Je m’appelle Jecinta Akoth Ochieng. Je vis à Mathare, à Nairobi, au Kenya. J’ai récemment obtenu une licence en communication de l’Université Saint-Paul. Je suis une ambassadrice de l’égalité des genres et je suis passionnée par l’autonomisation des femmes et des filles (ODD 5). Je crois qu’il faut donner des chances égales aux deux sexes pour réaliser la vision 2030. J’imagine un monde où les droits des filles sont protégés, respectés et entendus. Je consacre la majeure partie de mon temps libre à rendre service à la communauté en faisant du bénévolat et en encadrant mes camarades filles, ce que j’aime faire.

Je crois que chaque personne a un parcours unique qui mérite d’être entendu, raconté et valorisé.

Je suis Julie Payet, née à l’Île de la Réunion et j’habite au Canada depuis 2006. J’ai eu la chance de découvrir plusieurs provinces et territoires et je suis en ce moment au Québec. J’ai travaillé en recherche scientifique (microbiologie appliquée), en communication responsable et en développement communautaire. Le développement durable a guidé mes choix d’études et de carrière. J’étudie en ce moment à l’Université Laval, en gestion de projets numériques. Je travaille actuellement à la Fédération de la jeunesse canadienne-française, pour un programme d’école communautaire citoyenne.

L’implication bénévole est très importante pour moi : je suis mentore, administratrice de Citoyenneté jeunesse et membre de l’exécutif de l’Aile Jeunesse du Chantier de l’économie sociale. J’ai une âme d’artiste et j’aime penser “en dehors de la boîte” ; la créativité fait partie de mon quotidien, tant dans mes loisirs que dans mon travail. L’ODD qui me tient le plus à cœur est l’ODD 4 : l’accès à une éducation de qualité. Je suis convaincue que c’est un levier indispensable pour l’atteinte de tous les autres ODD.

Bonjour à toutes et à tous, mon nom traditionnel est Kwikws qui signifie petit. Je l’ai reçu en l’honneur de mon arrière-grand-mère Elizabeth Alexander puisque je porte son nom, merci à ma mère Carol Peters, dont je porte aussi le nom, qui m’a nommée ainsi. Le nom anglais que j’utilise est Eliza. Je vis, je travaille et je m’amuse dans mon territoire d’origine, la nation Lil’wat, sur la côte ouest de ce qu’on appelle le Canada. Sur une carte, on l’appelle Mount Currie, Colombie-Britannique. Notre peuple est ici depuis des temps immémoriaux et nous avons des preuves qui remontent à 6 000 ans AEC.

Je suis énormément reconnaissante de faire ma part en tant que coordinatrice de la justice climatique et gardienne du savoir en formation, ainsi que mère de 3 jeunes enfants grâce au soutien de nos chefs et de mes organisations (VIDEA et UBC). Nous sommes ici pour soutenir les 7 prochaines générations en honorant les 7 générations passées par le biais des conteurs et de la numérisation, ainsi que de la planification énergétique communautaire et des plans d’action climatique, y compris la croissance continue de notre propre souveraineté alimentaire. Cela prouve pourquoi l’ODD 14 : Protection de la faune et de la flore aquatiques et ODD 16 : Justice et paix me sont chers car je viens d’une communauté forte qui a toujours compris notre responsabilité en tant que gardiens de la biodiversité sur cette terre et nous l’assumons chaque jour avec nos institutions pacifiques et fortes. J’ai la ferme intention d’aider les communautés voisines à se mettre sur la même longueur d’onde—tout le monde mérite un foyer sûr et durable et une vision à long terme.

Je m’appelle Lian Sayno et j’étudie actuellement le développement international au Centennial College. Depuis plus de cinq ans, je participe à l’amélioration du bien-être des femmes, des enfants et d’autres groupes marginalisés dans diverses provinces des Philippines. À ce jour, j’ai déjà travaillé sur plusieurs projets de réduction de la pauvreté qui ont touché la vie de plus de 7 000 ménages. J’apporte des idées novatrices et les traduit en outils de développement et de mise en œuvre de projets.

En travaillant sur ces projets, j’ai développé une passion pour l’éradication de la pauvreté (ODD 1) par l’égalité des sexes (ODD 5), le travail décent (ODD 8) et l’éducation de qualité (ODD 4). Je recherche activement des opportunités d’apprentissage pour développer mon métier pendant mon temps libre. Ma profonde passion pour l’apprentissage et l’optimisation du potentiel de chacun me pousse à voyager, à faire du bénévolat, à créer des réseaux et à écouter activement des podcasts.

Je m’appelle Michael Songiso et je vis actuellement à Lusaka, en Zambie. Je suis titulaire d’une licence en agroforesterie de l’université de Copperbelt et je complète mon MBA en gestion de projet à l’université de Zambie.

Je suis Nerissa Zhang, née et élevée dans une petite ville de Chine. C’est la septième année que je vis au Canada. Au cours des trois dernières années et demie, j’ai vécu à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où j’ai obtenu un diplôme avec spécialisation en lettres classiques et en philosophie à l’Université de King’s College. L’année où les Nations unies ont présenté les ODD a été ma première année d’études au Canada. Cela m’a motivé à servir non seulement ma communauté locale à Halifax, au Canada, pendant le lockdown de Covid-19, mais aussi la communauté internationale au Ghana et au Pérou au cours des cinq dernières années.

Je m'appelle Nerissa Zhang, née et élevée dans une petite ville de Chine. C'est ma 7ème année de vie au Canada. Depuis trois ans et demi, je vis à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où je poursuis un diplôme spécialisé combiné en lettres classiques et en philosophie à l'Université de King's College. L’année où l’ONU a introduit les ODD était ma première année d’études au Canada. Cela m'a motivé à servir non seulement ma communauté locale à Halifax, au Canada, pendant le confinement dû à Covid-19, mais aussi la communauté internationale au Ghana et au Pérou au cours des 5 dernières années.

L’ODD 4 : l’éducation de qualité et l’ODD 5 : l’égalité des sexes sont ceux qui résonnent le plus en moi. Ils me fournissent la raison pour laquelle je travaille à Books by Heart à l’Université de King’s College. Ce projet de sciences humaines publiques explore le potentiel de la culture du livre pour affecter les patients et le personnel d’un hôpital en leur fournissant des livres électroniques et des livres audio gratuits. J’ai hâte de collaborer avec d’autres jeunes et de m’associer à une PMO qui travaille sur un programme innovant. Créer un projet à partir de rien avec les membres de mon équipe et voir les gens en bénéficier me comble.

Je m’appelle Pere Kennedy et je vis sur les territoires traditionnels des Niitsitapi (Confédération des Pieds-Noirs), de la Nation métisse (région 3) et de tous les habitants de la région visée par le traité no 7, dans le sud de l’Alberta, aussi connu sous le nom de Calgary. Je suis titulaire d’un baccalauréat ès sciences en sciences biologiques avec une mineure en anthropologie de l’Université de Calgary. Je suis une grande défenseuse de l’égalité des droits de la personne, en particulier pour les femmes et les filles. Je m’efforce d’aider à renforcer la confiance des jeunes femmes, afin qu’elles puissent atteindre leurs objectifs, malgré le déséquilibre systémique du pouvoir dans notre monde. J’ai récemment eu l’occasion de lancer un projet visant à réduire la stigmatisation et la honte entourant les règles, dans l’espoir d’aborder le problème mondial de la pauvreté liée aux règles.

L’ODD 3 : Accès à la santé et l’ODD 4 : Une éducation de qualité sont les plus importants pour moi car je pense que l’égalité d’accès à une éducation et à des soins de qualité est le fondement du développement international. L’éducation apporte aux individus les connaissances nécessaires pour se frayer un chemin vers un avenir meilleur et prendre en charge tout ce qui les concerne, y compris leur santé. L’égalité d’accès à une éducation et à des soins de qualité contribuerait en fin de compte à la réalisation de tous les autres ODD, car les populations générales seraient en meilleure santé et disposeraient des connaissances nécessaires pour faire progresser notre société. Au cours de l’année précédente, j’ai eu la chance de me joindre à un groupe d’étudiants intercollégial pour travailler en partenariat avec l’organisation Canadian Women for Women in Afghanistan afin de sensibiliser les jeunes aux problèmes qui touchent les jeunes femmes et les filles sous le régime taliban en Afghanistan. À l’avenir, j’espère poursuivre une maîtrise spécialisée en santé maternelle, infantile et reproductive dans l’espoir d’aider à créer des programmes de soutien social et médical pour les femmes et les jeunes enfants, afin de réduire le fardeau des maladies infectieuses sur cette population.

Je m’appelle Priscilla Ojomu et je suis canadienne d’origine nigériane qui rêve de s’attaquer aux grands problèmes du monde. Je suis étudiante en quatrième année de baccalauréat ès arts, avec une majeure en psychologie et une mineure en sociologie, à l’Université de l’Alberta. J’ai vécu dans une région rurale de l’Alberta pendant quatre ans, et je suis actuellement basée à Calgary, mais je suis connectée partout grâce à l’internet. Je milite pour la justice dans mes communautés et je suis passionnée par l’expression des thèmes de l’équité à travers le bénévolat, l’écriture, le design et la photographie. Je suis la cofondatrice de Canada Confesses et je fais partie des équipes de direction de l’Undergraduate Psychology Association, de la Black Students Association et du National Collective of Women in Business. J’ai reçu le prix Michael Rawson Clark pour le leadership étudiant exceptionnel en mars 2022 pour mes efforts visant à construire un monde socialement durable et ma forte démonstration de service à la communauté du campus d’Université de l’Alberta.

Ayant vu les effets directs des inégalités, je suis surtout passionnée par l’ODD 5 : égalité des sexes, l’ODD 10 : réduction des inégalités et l’ODD 16 : justice et paix. Je suis reconnaissante de faire partie du programme des jeunes champions car je peux m’engager dans les objectifs mondiaux et auprès d’autres jeunes et recevoir des conseils de membres expérimentés de la communauté et des PMO. Lorsque je ne suis pas occupé à étudier pour la faculté de droit, vous pouvez me trouver en train de lire des romans graphiques, d’écouter des podcasts, de participer à des webinaires ou de passer du temps avec mes amis et ma famille.

Je suis Sagar Koirala, un jeune activiste et défenseur du climat originaire de l’est du Népal. Je milite pour l’action climatique et la mobilisation des jeunes depuis mon plus jeune âge. Je suis né en 1997 et j’ai ressenti de première main l’impact du changement climatique. Je suis issu d’une famille de la classe moyenne agricole et j’ai passé mon enfance dans différents endroits de l’est du Népal. Je suis plutôt un homme de réseau et j’aime travailler avec des jeunes du monde entier. J’ai déjà assumé plusieurs rôles de leader et je crois au pouvoir de la jeunesse pour amener du changement positif. Je travaille également en tant qu’indépendant et donne régulièrement des formations aux agriculteur.rice.s, aux étudiant.e.s du secondaire et aux jeunes militant.e.s.

Mes centres d’intérêt en matière d’ODD sont l’ODD 2: Lutte contre la faim, l’ODD 13 : Lutte contre le changement climatique et l’ODD 17: Partenariats pour les objectifs mondiaux. L’agriculture est mon domaine d’étude et l’action climatique est ma passion. J’espère lancer de nombreux autres partenariats dans les jours à venir pour aider le Népal à atteindre les ODD d’ici 2030. J’ai travaillé avec des jeunes de plus de 140 pays et j’aime encadrer les jeunes dans leur développement de carrière et leur plaidoyer. Je viens de l’un des pays les plus vulnérables au monde en raison du changement climatique et je crois toujours qu’il y a de l’espoir de pouvoir réduire les effets du changement climatique dans notre environnement et de contribuer à façonner un avenir meilleur pour toutes et tous.

Je m’appelle Suwadou Kah, je suis une Gambienne de 22 ans qui a récemment obtenu une licence d’infirmière (Magna Cum Laude) à l’université de Gambie. J’ai obtenu ma licence et je travaille actuellement dans une clinique caritative (Westfield Clinic) en tant qu’infirmière diplômée. Je suis passionnée par la prestation de soins de santé de qualité et par la violence sexiste. J’ai toujours eu l’ambition de contribuer à mon tour au développement national, c’est pourquoi je suis passionnée par ce que je fais. J’ai également travaillé en étroite collaboration avec des organisations impliquées dans la lutte contre les inégalités entre les sexes et l’éducation à la santé, telles que l’Association Nouvelle-Écosse-Gambie (NSGA) et The Girls Agenda (TGA).

La santé est très importante dans toute nation, qu’il s’agisse de la santé mentale, physique ou émotionnelle. Cependant, la Gambie est un petit pays avec un pourcentage élevé de personnes pauvres, et l’accès à de bons services de santé est plutôt difficile, ce qui entraîne une augmentation des décès inutiles. En outre, la violence sexiste est très répandue dans nos sociétés, ce qui prive les filles de l’accès à une éducation de qualité. La plupart des filles et des femmes sont encore opprimées dans nos sociétés, ce qui leur fait vivre des vies malheureuses parce qu’elles ne sont pas autorisées à atteindre leur plein potentiel. Je pense que les filles et les femmes sont bien plus que la croyance conventionnelle selon laquelle la place d’une femme est dans la cuisine.

C’est pourquoi je rêve d’une Gambie où la santé et le bien-être sont encouragés et rendus accessibles et où la violence sexiste n’existe pas. Les filles devraient être autorisées à réaliser leur propre potentiel, contribuant au développement de leur communauté, de leur pays et du monde. Ces questions devraient être prioritaires car elles sont importantes pour le développement de chaque nation.

Je suis Tinuola Olowojeunjeje, une nigériane. Je suis titulaire d’une maîtrise en développement rural (développement communautaire) de l’université de Brandon, au Manitoba. Je suis passionnée par l’émancipation des filles et des femmes. J’ai hâte de voir les filles et les femmes d’Afrique et du monde entier réaliser leurs rêves sans aucune forme de discrimination ou de limitation liée au sexe. C’est ce qui m’a poussée à créer une fondation (Totalgirls Empowerment Foundation), dont la vision et l’objectif sont l’autonomisation des femmes, le mentorat, le leadership et l’entrepreneuriat. La fondation a été fondée en 2015 et plus de 3000 femmes et filles ont bénéficié de nos actions et projets.

Je crois que tout le monde peut devenir ce qu’il veut, indépendamment de son sexe, de sa localité ou de son origine. J’ai hâte de travailler avec des jeunes partageant les mêmes idées, je crois qu’ensemble nous pouvons rendre le monde meilleur.