La conversation autour de l’éthique en matière d’engagement du public en est une qui doit avoir lieu de manière continue non seulement parmi les gens avec qui nous travaillons, mais surtout à l’intérieur de nous-mêmes. L’éthique, ça ne concerne pas seulement les règles, ce qu’il faut faire ou pas, ou ce qui est attendu de nous. L’éthique, c’est de se préoccuper de ce qui est juste. Et la bonne chose à faire lorsqu’on œuvre dans le développement communautaire, c’est de placer les gens au cœur de notre travail. Lorsque nous agissons véritablement en fonction de ce qui est le mieux pour les personnes avec qui nous travaillons, nous avons très peu de chance d’avoir des choses à nous reprocher. Cela dit, le webinaire m’a également rappelé l’importance d’admettre lorsque nous n’avons pas fait ce qui aurait été juste. Comme on dit, le changement de comportement est la meilleure manière de s’excuser pour les erreurs du passé. Maintenant que nous avons entendu toutes les parties prenantes — les groupes autochtones, les femmes, les jeunes et surtout les personnes qui vivent dans les pays du Sud, il est temps de nous réajuster et d’agir en conséquence. Ce fut au final une conversation enrichissante !